HOW COULD ANYONE THINK OF HAVING A DEMOCRATIC ELECTION WITHIN A DICTATORSHIP? COMMENT PEUT-ON PENSER AVOIR UNE ÉLECTION DÉMOCRATIQUE EN PLEINE DICTATURE ?






English version

They are amusing us, the electoralists. Especially those who want to come to us from a vaguely intellectual angle, trying to reason by using empty formulas of the type: "the politics of the empty chair does not pay!" But when we ask them to present to us the results of the politics of the full chair in Gabon, there is no one left.

The electoralists quickly forget that today, there are more Gabonese who, far from any emotion and epidermal reaction, think they can exercise their judgment and critical thinking in their civic and political choices. To do this, these compatriots analyze everyday life situations and political issues because they are aware of the methods of research inquiry and the selection and analysis of information, to make this methodology work for them. They are well versed in information and communication technologies, in written and oral argumentation, to prepare for debate and reach the right conclusions.

All thinking Gabonese will tell you that the Bongo dictatorship did get established over time. Gabon today is the culmination of a long process in which the Bongos have taken more and more influence in Gabonese society, until seizing completely all the wheels of the power, which puts us in the following situation:

- A concentration of more and more powers in the hands of a man
- A total absence of control and counter-power; an unsecured citizen's rights and respect for the law.
- A progressive and strategic placement of straw men and women in key positions of the administration

It is here that the fateful question arrives: who could believe that such a regime can organize democratic elections?

We already know, and the 2016 election has finally proved to us, that under a dictatorship, elections are not an instrument of political change, but rather parodies to give themselves democratic appearances. The elections in Gabon are only plebiscites rigorously controlled by the regime to make confirmation by the public of choices of candidates already decided by the despot.

As we saw in 2016, even when the change is clearly victorious in the polls, the results are simply ignored and the "winners" subjected to bombing. Ali Bongo will not allow himself to hold elections that could drive him out of his throne.

Dear readers, we will never again be the butts of this disreputable joke!

We will not give up !





Version française

Ils nous amusent les électoralistes. Surtout ceux qui veulent se présenter à nous sous un angle vaguement intellectuel, essayant de raisonner en utilisant des formules vides de sens du type : « la politique de la chaise vide ne paie pas !». Mais quand nous leur demandons de nous présenter le bilan de la politique de la chaise pleine au Gabon, il n’y a plus personne.

Les électoralistes oublient vite que plus nombreux sont aujourd’hui, les Gabonais qui, loin de toute émotivité et réaction épidermique, pensent pouvoir exercer leur jugement et leur esprit critique dans leur choix civiques et politiques. Pour ce faire, ces compatriotes procèdent à l’analyse des situations de la vie quotidienne et des enjeux politiques car ils sont initiés aux méthodes d’enquête de recherche et à la sélection et à l’analyse de l’information, au travail avec les technologies de l’information et de la communication, à l’argumentation écrite et orale pour se préparer au débat et arriver aux bonnes conclusions.

Tous les Gabonais pensants vous diront que la dictature Bongo s’est mise en place au fil du temps. Le Gabon d’aujourd’hui est l’aboutissement d'un long mécanisme au cours duquel les Bongo ont pris de plus en plus d'influence dans la société Gabonaise, jusqu'à s'emparer totalement de tous les rouages du pouvoir, ce qui nous place dans la situation suivante :

- Une concentration de plus en plus de pouvoirs entre les mains d'un homme
- Une totale absence de contrôle et de contre-pouvoir ; une non garanti des droits du citoyen et du respect de la loi.
- Un placement progressif et stratégique d’hommes et femmes de pailles aux postes clés de l'administration

C’est ici qu’arrive la question fatidique : qui pourrait croire qu’un tel régime puisse organiser des élections démocratiques ?

Nous savons déjà, et l’élection de 2016 a achevé de nous le prouver, que sous une dictature, les élections ne sont pas un instrument de changement politique, mais plutôt des parodies pour se donner des apparences démocratiques. Les élections au Gabon ne sont que des plébiscites rigoureusement contrôlés par le régime pour faire entériner par le public des choix de candidats déjà décidés par le despote.

Comme on l’a vu en 2016, même quand le changement est clairement victorieux dans les urnes, les résultats sont simplement ignorés et les « vainqueurs » soumis à des bombardements. Ali Bongo ne va pas se permettre d’organiser des élections qui pourraient le chasser de son trône.

Chers lecteurs, nous ne serons plus jamais les dindons de cette infâme farce !

On ne lâche rien !

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