WERE JEAN-FRANÇOIS NTOUTOUME-EMANE WORDS XENOPHOBIC ? LES MOTS DE JEAN-FRANÇOIS NTOUTOUME-EMANE ÉTAIENT-ILS XÉNOPHOBES ?









English version

Dear readers, now that many of you have written to us about Jean-François Ntoutoume-Emane words, we can here extend the analysis to determine whether or not, we could qualify the gist of these words as being xenophobic.

First, what is a xenophobic speech?

In short, this blog would say that a xenophobic speech is a statement that denigrates "foreigners" and exposes them to popular reprisal (xenophobia). The repeated verbal attacks of the extreme right in France, against Africans in general, are xenophobic, because the intention is to create an anti-African psychosis within the French population, so that it would feel threatened by the presence of Africans in France and would take steps to reduce that presence.

In the words of Jean-François Ntoutoume-Emane, even if the terminology was tough, we have never detected a call against "foreigners" in a generic way, but rather the observation that the Ali Bongo regime has given the lion’ share to people having no family connection, thus no emotional ties, with Gabon; and these people indulge in an unacceptable looting of our resources.

If the mail we have received is a reliable indication, this blog can already deduce that among our readership, many observers have appreciated the cry of Jean-François Ntoutoume-Emane as a consistent nationalist revolt against a regime that marginalizes them, and not as a xenophobic reaction against immigrants.

Dear readers, let's be wary of easy conclusions. Samuel Dossou is of Beninese origin, but not all Beninese in Gabon are Samuel Dossou and they cannot be confused with him and the way he made his fortune in Gabon. The same reasoning applies to Accrombessi, Seydou Kane etc. Individuals of foreign origin, who are singled out in Gabon, are known, and the social communities to which they belong should in no way be mixed up with their wickedness.

For us, Jean-François Ntoutoume-Emane's statement was far from being due to an excess of blind angry xenophobia, but was rather and fundamentally a call for a burst of pride in the Gabonese people, so that they can regain confidence in their ability to recover their national heritage, that is to say their homeland that has been taken over by people from elsewhere. That's the truth!

The refusal to bend over and be dispossessed of one’s own country by socially exogenous entities is a duty of patriotism and not xenophobia.


We will not give up!




Version française

Chers lecteurs, maintenant que vous avez été nombreux à nous écrire au sujet des propos de Jean-François Ntoutoume-Emane, nous pouvons donc ici étendre l’analyse pour déterminer si oui ou non on pourrait qualifier la trame de son propos de xénophobe.

D’abord, qu’est-ce qu’un propos xénophobe ?

Pour faire court, ce blog dirait qu’un propos xénophobe est un propos qui dénigre "l'étranger" et expose cet étranger à la vindicte populaire (xénophobie). Les attaques verbales répétées de l’extrême droite en France, contre les Africains en général, sont des propos xénophobes, car l’intention est de créer une psychose anti-Africaine dans la population Française, de manière à ce qu’elle se sente menacée par la présence des Africains en France et prenne des dispositions pour que cette présence diminue.

Dans le propos de Jean-François Ntoutoume-Emane, même si les termes ont été durs, nous n’avons jamais décelés un appel contre « l’étranger » de manière générique, mais plutôt le constat que le régime Ali Bongo ait fait la part belle à des personnes n’ayant aucune attache familiale, donc affective, avec le Gabon ; et ces personnes se livrent à un pillage inacceptable de nos ressources.

Si le courrier qui nous est parvenu est une indication fiable, ce blog peut déjà déduire que dans notre lectorat, maints observateurs, ont apprécié le cri de Jean-François Ntoutoume-Emane comme une révolte nationaliste cohérente contre un régime qui les marginalise, et non comme une réaction xénophobe contre les immigrés.

Chers lecteurs, méfions-nous des conclusions et récupérations faciles. Samuel Dossou est d’origine Béninoise, mais tous les Béninois du Gabon ne sont pas des Samuel Dossou et ne sauraient être confondus à lui et à la manière dont il a fait fortune au Gabon. Le même raisonnement est valable pour Accrombessi, Seydou Kane etc. Les individus d’origine étrangère, mis en cause au Gabon, sont connus, et les communautés sociales auxquelles ils appartiennent ne doivent en aucun cas être mêlées à leurs turpitudes.

Pour nous, le propos de Jean-François Ntoutoume-Emane était loin d’être dû à un excès de xénophobie coléreuse aveugle, mais fut plutôt et fondamentalement, un appel à un sursaut d’orgueil dans le peuple Gabonais, afin qu’il reprenne confiance dans ses capacités à récupérer son dû national, c’est-à-dire sa patrie qui lui a été arrachée par des gens venus d’ailleurs. C’est cela la vérité !

Le refus de plier l’échine et de se faire arracher son pays par des entités socialement exogènes, est un devoir de patriote et non de la xénophobie.


On ne lâche rien !

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