JEUNE AFRIQUE’S PAPER " OÙ VA LE GABON ", WAS THE CARROT; AND THE SEIZURE OF JEAN PING'S PROPERTY ON THE GROUND, THE STICK. LE DOSSIER DE JEUNE AFRIQUE « OÙ VA LE GABON », C’ÉTAIT LA CAROTTE ; ET LA SAISIE DES BIENS DE JEAN PING SUR LE TERRAIN, LE BÂTON




English version


Every dictatorship makes use of carrots and sticks in order to impose itself on dissidents. The Ali Bongo’s dictatorship is no exception to the rule.

To present the carrot, the very francafrican Jeune Afrique has been called to task. Through this weekly, the dissidents had to be told in non-uncertain terms, to lay down their arms; that they must stop challenging Ali Bongo’s Presidency and prepare instead for the legislative elections; and that if they were wise, they could be rewarded by a slight majority in the National Assembly and one of them, why not Jean Ping himself, could lead the National Assembly. It would be a co-habitation "everyone is beautiful, everyone is nice".

Imagine 61 opposition MPs in the National Assembly; that would make a lot of MP positions at more than a million CFA francs as a monthly salary; and many solidarity fees etc., to distribute among themselves. Many would find this to be a deal and judge this carrot to be delicious.

But at the same time, it was also necessary that the dictatorial regime present to the dissidents what might happen to them if they persisted in challenging the way things are: hence the search of the home of Jean Ping in a show of force, as a nod to say that any refusal to cooperate would be punished by repression without qualms.

On this blog, we continue to say no. No to the transactions, not to any compromise with Ali Bongo and not to negotiations that would not focus on the departure of Ali Bongo.

We will not give up !



Traduction française

Toute dictature fait usage, pour s’imposer aux récalcitrants, de la carotte et du bâton. La dictature Ali Bongo ne déroge pas à la règle.

Pour présenter la carotte, le très françafricain Jeune Afrique a été mis à contribution. Par le truchement de cet hebdomadaire, il fallait dire de manière à peine feutrée aux dissidents, qu’ils devaient déposer les armes ; qu’ils devaient arrêter de contester la Présidence à Ali Bongo et se préparer aux législatives ; et que s’ils étaient sages, ils pourraient être récompensés par une légère majorité à l’assemblée nationale et un des leurs, pourquoi pas Jean Ping lui-même, pourrait diriger l’assemblée Nationale. Ce serait une cohabitation « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Imaginez 61 députés de l’opposition a l’Assemblée Nationale ; ça ferait beaucoup de postes de députés a plus d’un million de franc CFA de salaire mensuel; et de nombreux frais de solidarité etc. à se distribuer. Beaucoup y trouveraient leur compte et jugeraient cette carotte délicieuse.

Mais simultanément, il fallait aussi que le régime dictatorial présente aux dissidents ce qui risquerait de leur arriver s’ils persistaient dans la contestation : d’où la perquisition au domicile de jean Ping en démonstration de force, comme en clin d’œil pour dire que tout refus de coopérer serait puni par la répression sans état d’âme.

Sur ce blog, nous continuons de dire non. Non aux arrangements, non à toute compromission avec Ali Bongo et non à des négociations qui ne seraient pas axées sur le départ d’Ali Bongo.

On ne lâche rien !

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