AN ANALYSIS BY MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH. UNE ANALYSE DE MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH





English version


ABO in the vise of the Mogabo!


Had he definitely entrusted his fate to this group of impenitent extremists? Or did Ali Bongo Ondimba simply decide to commit suicide? For everyone knows: the animators of the MOGABO, this politico-mafia nebula, only care for themselves. As long as Ali Bongo was firmly in control of the power joysticks, everything was fine, the gang of Ali Onanga, Alain-Claude Billie-bi-Nzé, Pacôme Moubelet and Simon Atangana "Ntoutoume Emane," remained hanging to his coattails. But since the electoral downfall of August 2016, the wind has turned. Under the pressure of the international community and the Gabonese resistance grouped around the winner Jean Ping, Ali Bongo resolved to let go of the ballast. Above all, because there is the threat of a trial at the ICC over his head.

Last month, in the utmost discretion, the son of Omar Bongo went to France at the request of the authorities of that country which, it must be acknowledged, still exercises a great influence on ours. According to several sources, Ali Bongo, during his Paris visit, made a commitment to "transfer power peacefully" to the one who won the last presidential election. A scenario involving the presidents of the various constitutional institutions and the bosses of the defense and security forces had even been established for this purpose.

It was without taking into account the harshness of the leaders of MOGABO who want to take and retain power over everything. Certainly, Ali Bongo is totally fried. They know that. But they need him in their strategy of conquering power. Hence the feverish activism which these enemies of the people have shown for some days, to the point of baptizing their movement, "the friends of the president." The Mogabists have imagined a Machiavellian scenario as a way of taking their "friend" down: bringing "the president", via his mother Patience Dabany - who is not known for her great wisdom - to renege on his commitments, even if it means defying the French authorities. In order to guard against possible retaliation by the latter, Rwandan and Angolan mercenaries have been enlisted. A first contingent is already at the palace, dressed in the Republican Guard’s (GR) uniform, while another team is waiting on an island off Cape Esterias.

After a few days of hesitation, and against the advice of his relatives, Ali Bongo finally yielded to the elucubrations of his "friends" of the MOGABO. Whom have even planned a hideout for him, in case of troubles, in Essassa, in a residence built by Olam. In this case, the tenant of the seaside palace is only an instrument that the MOGABO intends to use to make prosper its strategy of chaos. The Gabonese will be shot by the mercenaries, disorder will occur, and in the end we will give up on the presidential election of 2016.

By the way, Ali Bongo, if he is still alive, will definitely be cast aside. This will be the royal way for Billie-bi-Nzé and his friends whose manipulation seems to work for the moment, since they have succeeded in persuading Ali Bongo to "take back the hand" by showing himself going about.

Informed of the situation, Mohamed 6 went into great anger. It was planned that on August 16, the Egyptian president, in agreement with the Moroccan ruler, would embark a few days visit in Libreville, and that after this visit, he would leave with Ali Bongo on his plane. It was in this context of intense tension that Faustin Boukoubi decided to "remove his body". Indeed, according to our online colleague GabonMediaTime, "Faustin Boukoubi is reported to have resigned from the General Secretary of the Gabonese Democratic Party (PDG) on Thursday, August 10, while Ali Bongo was in Nyanga province for the inauguration of the Road Loubomo-Mougagara ". He would have even addressed a correspondence to his colleagues in the General Secretary in the following terms: "Dear colleagues, pending instructions from whom it may concern, you will now refer yourselves to Comrade SGA1 or to one of the Sga, according to their respective attributions, for any question concerning the Party. If necessary, you may direct the activists in the same direction. Very cordially. With perfect militant consideration ".

Boukoubi leaves Ali Bongo in the hands of the Mogabo who supports him as the rope supports the hanged...

The Gabonese people hold their breath!




Version française



ABO dans l’étau du Mogabo !


Aurait-il définitivement confié son sort à ce groupuscule d'extrémistes impénitents ? Ou alors Ali Bongo Ondimba a-t-il tout simplement décidé de se suicider ? Car, tout le monde le sait : les animateurs du MOGABO, cette nébuleuse politico-maffieuse, ne roulent que pour eux-mêmes. Tant qu’Ali Bongo tenait solidement les manettes du pouvoir, tout allait bien, la bande à Ali Onanga, Alain-Claude Billie-bi-Nzé, Pacôme Moubelet et Simon Atangana « Ntoutoume Emane » restait accroché à ses basques. Mais depuis la déculottée électorale d’août 2016, le vent a tourné. Sous la double pression de la communauté internationale et de la résistance gabonaise regroupée autour du vainqueur Jean Ping, Ali Bongo s’est résolu à lâcher du lest. Surtout, qu’il y a au-dessus de sa tête la menace d’un procès à la CPI.

Le mois dernier, dans la plus grande discrétion, le fils d’Omar Bongo s’était rendu en France à la demande des autorités de ce pays qui, il faut le reconnaitre, exerce encore une grande influence sur le nôtre. Selon plusieurs sources concordantes, Ali Bongo aurait, durant son séjour parisien, pris l’engagement de « transférer le pouvoir de manière pacifique » à celui qui a gagné la dernière élection présidentielle. Un scénario impliquant les présidents des différentes institutions constitutionnelles et les patrons des forces de défense et de sécurité avait même été établi à cet effet. 

C’était sans compter avec le jusqu’au-boutisme des leaders du MOGABO qui veulent prendre et conserver le pouvoir envers et contre tout. Certes, Ali Bongo est totalement grillé. Ils le savent. Mais ils ont besoin de lui dans leur stratégie de conquête du pouvoir. D'où l'activisme fébrile dont ces ennemis du peuple font preuve depuis quelques jours, au point de baptiser leur mouvement, «les amis du président». Et comme pour mieux enfoncer leur « ami », les «mogabistes» ont imaginé un scénario machiavélique : amener « le président », via sa mère Patience Dabany – qui n'est pas connue pour sa grande sagesse –, à revenir sur ses engagements, quitte à défier les autorités françaises. Pour se prémunir d'éventuelles représailles de la part de celles-ci, des mercenaires rwandais et angolais ont été enrôlés. Un premier contingent serait déjà au palais, habillé en uniforme de la Garde Républicaine (GR), alors qu’une autre équipe attendrait sur une île au large du cap Esterias. 

Après quelques jours d’hésitation, et contre l’avis de ses proches, Ali Bongo a fini par céder aux élucubrations de ses « amis » du MOGABO. Lesquels ont même prévu une planque pour lui, en cas de troubles, à Essassa, dans une résidence construite par Olam. Dans cette affaire, le locataire du Bord de mer n’est qu’un instrument dont entend se servir le MOGABO pour faire prospérer sa stratégie du chaos. Les Gabonais se feront tirer dessus par les mercenaires, le désordre va s’installer, et au final on passera par pertes et profits l’élection présidentielle de 2016. 

Au passage, Ali Bongo, s’il est encore en vie, sera définitivement mis hors jeu. Ce sera alors la voie royale pour Billie-bi-Nzé et ses petits copains dont la manipulation semble fonctionner pour le moment, puisqu’ils ont réussi à persuader Ali Bongo de « reprendre la main » en effectuant des sorties. 

Informé de la situation, Mohamed 6 est entré dans une grande colère. Il avait été prévu que le 16 août prochain, le président égyptien, en accord avec le souverain chérifien, entamerait un séjour de quelques jours à Libreville, et qu’à l’issue de cette visite, il repartirait avec Ali Bongo dans son avion. C’est dans ce contexte de vive tension que Faustin Boukoubi a décidé « d’enlever son corps ». En effet, selon notre confrère en ligne GabonMediaTime, « Faustin Boukoubi aurait démissionné du secrétariat général du Parti démocratique gabonais (PDG) le jeudi 10 août dernier, alors qu’Ali Bongo se trouvait dans la province de la Nyanga pour l’inauguration de la route Loubomo-Mougagara ». L’intéressé aurait même adressé une correspondance à ses collègues du secrétariat général en ces termes : «Très chers collègues, en attendant des instructions de qui de droit, vous voudrez bien désormais vous référer au camarade SGA1, ou à l’un des Sga, en fonction de leurs attributions respectives, pour toute question concernant le Parti. En cas de besoin, vous orientez les Militants dans le même sens. Très cordialement. Parfaite considération militante».

Boukoubi laisse ainsi Ali Bongo entre les mains du Mogabo qui le soutient comme la corde soutient le pendu…

Le peuple gabonais retient son soufffle !

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