SHOULD THE DEFUSING OF THE POLITICAL CLIMATE BE MADE ON THE BACK OF THE PEOPLE? LA DECRISPATION DU CLIMAT POLITIQUE DOIT-ELLE SE FAIRE SUR LE DOS DU PEUPLE ?

English version

Some chapels are becoming the apostles of a desire for the ease of political tension in Gabon; but this blog asks them: at what price?

Let us ask the right questions: if there are tensions, who is at their origin? Why does the person who is the cause of these tensions in the country not have the reflex to alleviate the country simply by relinquishing power, as the Gabonese people told him so on 27 August 2016?

Remember, Ali Bongo does not give a damn about the Gabonese people. He has nothing to worries about them; he killed them yesterday, he kills them today and he will massacre them again tomorrow. In the face of this, some people come to us with a highly republican language, as if Ali Bongo cares about that! Where will your dialogues with Ali Bongo take you?

The Gabonese people are educated today and they know the truth in Gabon. One can no longer dazzle them with nonsense. The Gabonese people who read, analyze and fight for their rights are more and more numerous. Of this Bongo regime, they strongly say that they no longer want it, but some still want to wait and grant to this regime the benefit of the doubt, to go to negotiations with these bloodthirsty thugs.

Our compatriots who fell as a result of the proclamation of the fake results by Mborantsuo, were not simply electoral cannon fodder, not we refuse this characterization! The curious and the incredible is this pride and enthusiasm that some have to be servile and obsequious towards Ali Bongo, despite the facts that show that he remains a monster. One has the impression that in Gabon, in politics, the slave persists in remaining in his condition with pride.

No, we stay on our positions. We do not want any dialogue with Ali Bongo.

We will not give up !

Version française

Certaines chapelles se font les apôtres d’un désir de décrispation politique au Gabon ; mais ce blog leur demande : à quel prix ?

Posons les bonnes questions : s’il y a crispation, qui en est à l’origine ? Pourquoi la personne qui crispe la situation du pays, n’a pas le réflexe de décrisper ce pays en s’en allant simplement du pouvoir, comme le lui ont signifié les populations Gabonaises le 27 Aout 2016 ?

Qu’on se souvienne, Ali Bongo s’en fout à tout rompre du peuple Gabonais. Il n’en a rien à cirer ; il les a tués hier, il les tue aujourd’hui et il les massacrera encore demain. Devant ce constat, certains viennent nous tenir un langage hautement républicain, comme si Ali Bongo en avait cure ! Vos dialogues avec Ali Bongo vont vous amener où ?

Le peuple Gabonais est aujourd’hui éduqué et il connait la vérité au Gabon. On ne peut plus l’éblouir avec des balivernes. Les Gabonais qui lisent, analysent et se battent pour leurs droits, sont de plus en plus nombreux. De ce régime Bongo, ils disent avec force ne plus en vouloir, mais certains veulent encore temporiser et accorder à ce régime le bénéfice du doute, aller à des négociations avec ces sanguinaires.

Nos compatriotes qui sont tombés à la suite de la proclamation des faux résultats par Mborantsuo, n’ont pas été de la simple chair à canon électorale, non nous le refusons! Le curieux et l’invraisemblable c’est cette fierté et cet engouement que certains ont à être serviles et obséquieux envers Ali Bongo, malgré les faits qui nous démontrent que ce monsieur reste un monstre. On a l’impression qu’au Gabon, en politique, l’esclave persiste à rester dans sa condition avec fierté.

Non, nous restons sur nos positions. Nous ne voulons aucunement dialoguer avec Ali Bongo.

On ne lâche rien !