WHAT WOULD BE THE USE OF ALI BONGO LEGISLATIVE ELECTIONS? À QUOI SERVIRONT LES LÉGISLATIVES D’ALI BONGO ?

Mborantsuo is keeping busy before the legislative elections

Mborantsuo s’occupe avant les élections législatives




English version

First, the bogus national dialogue, and then the equally dubious legislative elections. Here is dear readers the sequence that the regime has for us in this year.

But acts of allegiance will take place during the dialogue, in the sense that it is by participating in this bullshit that all aspirants will prove to Ali Bongo that they are kissing his ring. But the rewards of these allegiances must be given a semblance of legitimacy and the legislative elections will serve that purpose. We explain: René Ndemezo'Obiang and Maganga Moussavou agreed from the start to accompany Ali Bongo in his turpitudes; they have already been partially rewarded by giving them spots in the government through their relatives, and they will be rewarded again through the legislative elections by granting them posts of deputies and senators they would distribute to their most deserving disciples. This explains the gesticulation of people like Patrick Eyogo-Edzang who forgets that we see them clearly and that their position is not a mystery for us. It is Ndemezo who holds the keys to his future as long as Ali Bongo is there, so has to do with it. Instead of admitting this, the poor fellow is lost in conjecture, which does not help him.

So you will see a simple choreography, those who will go to the dialogue, will come out by jumping with both feet into the campaign for the legislative elections. Mborantsuo will have the list of the elected in advance and these legislative elections will be organized to restore Ali Bongo’s reputation. Indeed, these elections must bring out the image of a popular Ali Bongo, here is why they will be everything, except free and democratic.

Dear readers, for this blog, this future electoral masquerade cannot be taken seriously. If Ali Bongo wants to appoint parliamentarians let him do so openly as he declared himself president, it is more honest! A dignified people do not prostitute themselves and it is for this reason that we cannot accept either Ali Bongo's electoral grimaces or those of some in the opposition who believe that they will participate in these elections whose result could be power sharing. No, it's absurd! It is not power sharing that we want. Ali Bongo lost, he must leave power!

Must Ali Bongo’s worshipers go and sink their teeth into his dialogue and his legislative elections. We already know that nothing will come of it and that the problems discussed in Gabon at the moment will remain unresolved. By participating in the dialogue and the legislative elections, some compatriots still agree to install the imposter Ali Bongo as the undisputed master of the country, and choose not to interfere with his power. The parliament will obviously be at Ali Bongo’s feet, even with some parliamentarians from the opposition, ready to vote whatever he wants.

The strategy that is taking place before us is simply to finalize the electoral coup perpetrated by Ali Bongo. It is necessary to give to the future ballot played beforehand an appearance of credibility, that is why it is necessary to flank Ali Bongo’s supporters with some not-so-obscure stand-ins; because in trying too much control of the polls, as in Haut-Ogooué in 2016, the strategists of the PDG did expose themselves to some inconvenience.

Under Ali Bongo, instead of an evolution, political life has undergone a gradual regression to the point where it has emptied itself of all its substance. The regime has marginalized society. Through pressure and incitement of various nature, Ali Bongo sherpas have enlisted some members of the opposition to accompany them in their masquerade.

As for us, we prefer not to give up!





Version française

D’abord le dialogue national bidon, puis des élections législatives tout aussi bidons. Voici chers lecteurs la séquence que nous réserve le régime en cette année.

Mais les actes d’allégeances auront lieu au dialogue, en ce sens que c’est en participant à cette connerie que tous les aspirants prouveront à Ali Bongo qu’ils embrassent sa chevalière. Mais les récompenses de ces allégeances devront être revêtues d’un semblant de légitimité et les élections législatives serviront à cela. Nous nous expliquons : René Ndemezo’Obiang et Maganga Moussavou ont accepté dès le départ d’accompagner Ali Bongo dans ses turpitudes ; ils ont déjà été partiellement récompensés en leur accordant des places au gouvernement par parentèle interposée, et ils seront à nouveau récompensés par le truchement des législatives en leur octroyant des postes de députés et sénateurs qu’ils distribueront à leurs disciples les plus méritants. Voici ce qui explique les atermoiements de personnes comme Patrick Eyogo-Edzang qui oublient que nous les voyons clairs et que leur position n’est pas un mystère pour nous. C’est Ndemezo qui tient les clés de son futur tant qu’Ali Bongo est là, alors, il faut faire avec. Au lieu d’avouer cela, le pauvre bougre se perd en conjecture, ce qui ne le grandit pas.

Donc vous verrez une chorégraphie simple, ceux qui iront au dialogue, y sortiront en tombant les deux pieds joints dans une campagne pour les législatives. Mborantsuo aura la liste des élus d’avance et ces législatives seront organisées afin de redorer le blason d’Ali Bongo. En effet, ces élections doivent laisser ressortir l’image d’un Ali Bongo populaire, voici pourquoi elles seront tout, sauf libres et démocratiques.

Chers lecteurs, pour ce blog cette future mascarade électorale ne saurait être prise au sérieux. Si Ali Bongo veut nommer les parlementaires qu’il le fasse ouvertement comme il s’est déclaré président, c’est plus honnête! Un peuple digne ne se prostitue pas et c’est pour cette raison que nous ne pouvons ni accepter ni les simagrées électorales d’Ali Bongo, ni celles de certains dans l’opposition qui estiment qu’ils iront participer à ces élections et que la résultante pourrait être une cohabitation. Non, c’est absurde! Ce n’est pas d’une cohabitation que nous voulons. Ali Bongo a perdu, il doit quitter le pouvoir !

Que les adorateurs d’Ali Bongo aillent donc se jeter à belles dents sur son dialogue et ses législatives. Nous savons déjà qu’il n’en sortira rien et que les problèmes débattus en ce moment au Gabon resteront entiers. En allant participer au dialogue et aux législatives, certains compatriotes acceptent encore d’investir l’imposteur Ali Bongo comme le maître incontesté du pays, et choisissent de ne faire aucune entrave à son pouvoir. Le parlement sera évidemment aux pieds d’Ali Bongo, même avec quelques parlementaires issus de l’opposition, prêt à voter tout ce qu'il voudra.

La stratégie qui se déroule devant nous a simplement pour but de finaliser le coup d’Etat électoral d’Ali Bongo. Il faut donner au futur scrutin joué d'avance une apparence de crédibilité, c’est pourquoi faut-il flanquer aux côtés des partisans d’Ali Bongo, quelques faire-valoir point trop obscurs ; car à trop vouloir contrôler les urnes, comme dans le Haut-Ogooué en 2016, les stratèges du PDG se sont s'exposés à quelques désagréments.

Sous Ali Bongo, au lieu d’une évolution, la vie politique subi un rétrécissement progressif, au point où elle se vide de toute sa substance. Le pouvoir a marginalisé la société. A force de pressions et d'incitations de diverses natures, les sherpas d’Ali Bongo ont rameuté quelques membres de l’opposition pour qu’ils les accompagnent dans leur mascarade.

Quant à nous, nous préférons continuera ne rien lâcher !

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