THE APPEARANCE OF RAYMOND NDONG SIMA ON AFRICA 24. LE PASSAGE DE RAYMOND NDONG SIMA SUR AFRICA 24



JT Live 09/03/15 - édition de la mi-journée by AFRICA24



English Version

Former Prime Minister of Gabon, Mr Raymond Ndong Sima, was invited on Africa 24 this Monday, 9 March 2015. We let watch the content of that appearance in the video above.

1. The gap between the constitutional provisions and the implementation of various economic and social policies.

2. The various contracts awarded by the State, are contracts that do not comply with the rules of the procurement code. That means that we do not have an exact mastery of our expenses.

3. We have a contraction of revenues of 400 billion CFA francs. The investment budget of the State in 2014 was 600 billion; if revenues are reduced by 400 billion, what are the positions that support this reduction in revenue?

4. One thing is to say that we will distribute expenses around; another is to see exactly what is being done to support these revenue losses.

5. What should have been done was to completely dismantle the budget; to restart from scratch; because priorities cannot remain the same before and after a shock of the magnitude of what we have at the present time.

6. I do not doubt the determination; but there are 30 Ministers; even if you cut their salaries by 50%, I do not think this is related to the loss of revenue of 400 billion CFA francs that we have recorded. It is necessary that we keep things in perspective.

7. We have currently difficulties in paying bills that are presented to the Treasury. It means that there is a problem at that level.



Version française

L’ancien Premier Ministre Gabonais, Mr Raymond Ndong Sima, était l’invité du journal d’Africa 24 ce Lundi 9 Mars 2015. Nous vous laissons apprécier le contenu de ce passage dans la vidéo ci-dessus ; mais nous retenons les points suivants soulevés par Raymond Ndong Sima:

1. Le décalage entre les dispositions constitutionnelles et la mise en œuvre des différentes politiques économiques et sociales.

2. Les différents marchés qui sont passés au niveau de l’Etat, sont des marchés qui ne se plient pas aux règles prévues par le code des marchés. Ça veut dire que nous n’avons pas une maitrise exacte de nos dépenses.

3. Nous avons une contraction des recettes de l’ordre de 400 milliards de francs CFA. Le budget d’investissement de l’Etat en 2014 était de 600 milliards ; si les recettes sont réduites de 400 milliards, quels sont les postes qui supportent cette réduction des recettes ?

4. Une chose est de dire que nous allons répartir les dépenses, une autre est de voir comment on fait exactement pour supporter ces pertes de recettes.

5. Ce qu’il aurait fallu faire était de remettre complètement le budget à zéro, à plat ; parce que les priorités ne peuvent pas rester les mêmes avant et après un choc d’une ampleur de celui que nous connaissons à l’heure actuel.

6. Je ne doute pas de la détermination ; mais il y a 30 ministres; même si vous réduisez leurs salaires de 50%, je ne pense pas que cela soit en rapport avec la perte des recettes de 400 milliards de francs CFA que nous avons enregistré. Il faut que nous gardions la mesure des choses.

7. Nous avons en ce moment des difficultés dans le paiement des factures qui sont présentées au Trésor Public. Ça veut dire qu’il y a un problème à ce niveau.

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