PRESS RELEASE OF THE UNITED FRONT OF THE OPPOSITION. COMMUNIQUÉ DU FRONT UNI DE L’OPPOSITION




Le processus de libération du pays par le peuple gabonais est résolument engagé.

Il est notamment en marche depuis le jeudi 13 novembre 2014 à la suite de la demande d’une inscription de faux en écriture publique présentée par les membres du FRONT au Président du Tribunal de Première Instance de Libreville et visant un Acte de Naissance établi le 29 mai 2009 au 3ème arrondissement de Libreville. Cette plainte demande au Juge de dire le Droit et de constater que cet acte présente en ses mentions des énonciations fausses et, en conséquence, le déclare nul et de nul effet.

La procédure se poursuit par une requête en inscription de faux en écriture publique visant à demander au même Juge d’assigner Monsieur Ali Bongo Ondimba et de déclarer faux l’Acte de Naissance inscrit en faux en écriture publique.

Cette démarche sera nourrie prochainement par de nouvelles initiatives judiciaires. Le Gabon se voulant un Etat de Droit, il n’y a aucune raison que des crimes politiques, rituels, des détournements massifs des deniers et des biens publics se poursuivent au vu et au su de tous sans que la justice ne s’en auto-saisisse pour dire le Droit. C’est d’autant plus indignant que la délinquance d’Etat étant la plus nuisible au pays, le peuple gabonais reste désarmé face à un Etat-voyou.

Il est d’autant plus scandaleux que la délinquance visée par la plainte du FRONT porte sur la violation ouverte de la Constitution, la Loi fondamentale qui lie le peuple gabonais à ses dirigeants.

Depuis le lancement de ce processus, la Présidence de la République, affolée, se démène pour faire arrêter les personnalités politiques du FRONT sous des allégations les plus fallacieuses. Notamment, à l’encontre de Messieurs Luc Bengone Nsi, Jean Eyeghe Ndong, Zacharie Myboto, Jean Ping, Jacques Adiahenot, Pierre Amoughe Mba.

A cela s’ajoutent les écoutes téléphoniques, les intimidations, les filatures, les menaces de mort etc.

Par ailleurs, il nous revient que le pouvoir s’apprête lancer une opération visant à les arrêter sous prétexte de trafic d’armes, d’explosifs, de drogue, et d’on ne sait quoi d’autre.

A cet effet, le FRONT prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les dérives d’un pouvoir aux abois qui ajoute à l’insécurité générale le projet de liquidation de l’opposition pour priver le Gabon d’une alternative politique réelle.

Le FRONT réaffirme sa détermination à poursuivre jusqu’au bout l’opération « Libération du Gabon des mains du faussaire doublé d’un usurpateur ». Il rappelle que, depuis le 19 juillet 2014, date de sa Déclaration, de nombreuses formations politiques rejoignent le FRONT qui regroupe aujourd’hui des centaines de milliers de Gabonais qui se reconnaissent dans cet Appel.

Le FRONT appelle les Gabonaises et les Gabonais à plus de vigilance et de détermination dans leur lutte pour la libération du Gabon.

Fait à Libreville, le 20 novembre 2014.

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