THE CONTRADICTORY RANTINGS OF BILLIE BI NZE ON FRANCE 24. LES ÉLUCUBRATIONS CONTRADICTOIRES DE BILLIÉ BI NZE SUR FRANCE 24



English Version

The video above shows the content of 3 minutes of airtime which were given to Alain Claude Billie Bi Nze, spokesman of the Ali Bongo’s Presidency, by France 24. It was definitely a right of reply to the interview given this past week by Jean Ping on the same channel.

The biggest contradiction in the recital of nonsense distilled by Alain Claude Billie Bi Nze, was in saying that Ali Bongo does not have to be included in the 42-years rule of Omar Bongo. Anyone with common sense will recognize the profound absurdity of this statement by Mr. Billie Bi Nze. Everyone knows that in the second volume of the Jacques Foccart’s memoirs, the man who fabricated from scratch Omar Bongo and put him at the head of Gabon, published in 1997, that is to say 17 year ago; Foccart tells in the first person singular, what follows:

One day in 1986 or 1987, as I was in the office of Jacques Chirac during the first "cohabitation", Ali Bongo, son of the President, called me. He was in Paris, he said, with a message of the utmost importance from his father to the head of government. He wanted to give to his mission a certain solemnity and asked me to send him a motorcycles escort. I informed the Prime Minister. I add that in my opinion and according to my information, it would be about establishing a hereditary monarchy. Chirac laughed. "Well we'll see, he said. Send him the motorcycles escort."

Ali Bongo arrived at Matignon hotel with the bikers, accompanied by the Ambassador of Gabon. Both Gabonese and I were introduced into the Prime Minister's Office. After two or three minutes of exchanging pleasantries, Ali Bongo told Chirac that he was instructed by his father of a highly confidential communication that he had to deliver to him alone. Chirac then took him in a nearby office, leaving me with the ambassador, who clearly did not know what this was about. After the hearing, the Prime Minister, again hilarious, told me: "You were right, Omar Bongo wants indeed to adopt a monarchical constitution and make Ali his heir, at least according to my interlocutor. I struggled to keep a straight face. I expressed my concerns to the presumptuous heir. I ask him to transmit them to his father and suggested that he took the time to think before confirming his decision and to meditate on the example of Bokassa. He did not hide that he was very disappointed. "Disappointed: the word is not strong enough. But the matter was left there. The President of the Republic of Gabon remained president; he never told us about this project. "

In 1986-1987, that is to say 27-28 years ago, Ali Bongo was already operating at the center of his father Omar Bongo’s power and already had ambitions to impose in Gabon, the monarchical system which was implemented in 2009; we note that if Ali Bongo was already in the center of power in 2006, his political opponents of today however, had the following paths:

André Mba Obame: came back to Gabon in 1984 and became minister in 1990.
Jean Ping: came home from Unesco in 1984 and became minister in 1994.
Casimir Oye Mba: came back from the BEAC in 1990 to become Prime Minister.
Jean-Eyeghe Ndong: began his career at the CNSS in 1984 and ended it in 1996. He entered into the government as Secretary of the State in 1997.

Dear readers, the documented facts show that none of the above people have an experience in the heart of the Bongo regime that is longer than that of Ali Bongo. So Billie Bi Nze’s words are only a clumsy attempt to mask and manipulate the truth. Ali Bongo drags too pans to try all the time to present him as a new man. He is not; he embodies the Bongo regime to the core and that is the inescapable truth!

We stop here this demonstration of the deception and manipulation of the truth by Billie Bi Nze, because we know that you will come to identify other contradictions of his appearance on France 24.


Version française

La vidéo ci-dessus vous donne le contenu des 3 minutes d’antennes auxquelles a eu droit Alain Claude Billié Bi Nze, le porte-parole de la présidence d’Ali Bongo, sur les antennes de France 24. C’était certainement un exercice de droit de réponse à la sortie la semaine écoulée, de Jean Ping sur les mêmes antennes.

La plus grosse contradiction dans le récital d’inepties distillées par Alain Claude Billié Bi Nze a été celle de dire qu’Ali Bongo n’avait pas à être pris en compte dans les 42 ans de pouvoir d’Omar Bongo. Toute personne dotée de bon sens reconnaitra la profonde absurdité de cette affirmation par Monsieur Billié Bi Nze. Tout le monde sait que dans le tome II des mémoires de Jacques Foccart, l’homme qui fabriqua de toute pièce Omar Bongo et l’installa à la tête du Gabon, publiées en 1997, c'est-à-dire il y a 17 ans; Foccart relate à la première personne du singulier ce qui suit:

Un beau jour de 1986 ou 1987, quand je suis au cabinet de Jacques Chirac lors de la première "cohabitation", Ali Bongo, fils du président, me téléphone. Il est à Paris, me dit-il, porteur d'un message de la plus haute importance de son père pour le chef du gouvernement. Il souhaite donner à sa démarche une certaine solennité et il me demande de lui envoyer des motards. J'informe le premier ministre. J'ajoute qu'à mon avis et suivant mes informations, il s'agirait d'instituer une monarchie héréditaire. Chirac éclate de rire. « Enfin nous verrons bien, fait-il. Envoyez-lui des motards ».

Ali Bongo arrive à l'hôtel Matignon avec ses motards, accompagné de l'ambassadeur du Gabon. Les deux Gabonais et moi sommes introduits dans le bureau du premier ministre. Après deux ou trois minutes d'échange de civilités, Ali Bongo dit à Chirac qu'il est chargé par son père d'une communication hautement confidentielle qu'il ne peut faire que seul à seul. Chirac l'emmène alors dans un bureau voisin, me laissant avec l'ambassadeur qui, manifestement, ignore de quoi il s'agit. Après l'audience, le premier ministre, à nouveau hilare, me raconte : « Vous aviez raison, Omar Bongo veut bel et bien faire adopter une Constitution monarchique et faire d'Ali son héritier, du moins si j'en crois mon interlocuteur. J'ai eu du mal à garder mon sérieux. J'ai fait part de mes réserves à l'héritier présomptif. Je l'ai chargé de les transmettre à son père et de l'inviter de ma part à prendre le temps de la réflexion avant de confirmer sa décision, à méditer sur l'exemple de Bokassa . Il n'a pas caché qu'il était très déçu ». Déçu : le mot était faible. Mais l'affaire en est restée là. Le président de la République du Gabon est demeuré président ; il ne nous a jamais parlé de ce projet".

En 1986-1987, c'est-à-dire il y a 27-28 ans, Ali Bongo opérait déjà au centre du pouvoir de son père Omar Bongo et avait déjà des velléités d’imposer au Gabon le système monarchique qui fut entériné de fait en 2009. Nous vous signalons que si Ali Bongo était déjà au centre du pouvoir en 2006, ses adversaires politiques d’aujourd’hui eux avaient les trajectoires suivantes :

André Mba Obame : rentre au Gabon en 1984 et devient ministre en 1990.
Jean Ping : rentre de l’Unesco en 1984 et devient ministre en 1994.
Casimir Oye Mba : rentre de le BEAC en 1990 pour devenir Premier Ministre.
Jean Eyeghe-Ndong : commence sa carrière à la CNSS en 1984 et la termine en 1996. Il rentre au gouvernement comme Secrétaire d’Etat en 1997.

Chers lecteurs, les faits documentés démontrent qu’aucune des personnes citées ci-dessus n’a une expérience au cœur du régime Bongo plus longue que celle d’Ali Bongo. Alors, les propos de Billié Bi Nze ne représentent qu’une maladroite tentative de maquillage de la vérité. Ali Bongo traine trop de casseroles pour vouloir à tout bout de champ le présenter comme un homme neuf. Il ne l’est pas; il incarne le régime Bongo jusqu'à la moelle et c’est cela l’imparable vérité !

Nous nous arrêtons à cette démonstration d’imposture et de manipulation de la vérité par Billié Bi Nze car nous savons que vous arriverez à déceler les autres contradictions de son passage sur France 24.

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