ORDER GIVEN TO ALL HOTELS IN FRANCEVILLE TO DISPLAY FULL OCCUPANCY ON THE EVE OF JEAN PING’S MEETING. ORDRE DONNÉ À TOUS LES HOTELS DE FRANCEVILLE D’AFFICHER COMPLET À LA VEILLE DU MEETING DE JEAN PING





English Version


La Lettre du Continent writes in its latest issue of an unusual fact that characterized the city of Franceville this weekend, specifically its hotels. They all were oddly full, even if they remained really desperately empty! The reason for this aberration? Jean Ping held a meeting there in and members of his delegation who came from Libreville or people from other places wanting to attend the meeting, would not be allowed to find where to stay or eat. These are the methods of the regime.


Dear readers, we know that you are not surprised by the turn of events in these hotels in Franceville because you are used to this kind of nonsense from the regime. Also recall that Jean Ping was denied by the authorities of the Ministry of Interior, the permission to hold the meeting in a public place; reducing him to hold it in a private concession, the home of Mr. Albert Yangari. All this reminds us of the maneuvering during the 2009 presidential election, when Ali Bongo’s opponents were systematically denied access to various public places on the territory, being forced to hold their meetings in private residential spaces. Situation the the interim President at the time, Rose Rogombé, much less the guardian of the laws governing Gabon, Dame Mary Madeleine Mborantsuo, never condemned; everything going well in the best of their world. Harassment which is being routinely inflicted on individuals declared of the opposition does not seem to worry those who tell us endlessly that Gabon is a country of freedom.


Along this funny fact of the impediment to members of the Jean Ping’s delegation regarding their accommodation in hotels in Franceville, the French periodical also speculates on another level that Ali Bongo’s leisure at the World Cup could be spoiled by the Brazilian real estate company Soldier Construçôs Incorporação e Empreendimento LTDA certainly about real estate investments made by Ali Bongo through this company when we know that Accrombessi, Ali Bongo’s real estate’s agent, is very active on the Brazilian market; or the construction of housing unit in Libreville which this company could have been a partner before withdrawing. We will continue our investigations to determine more clearly.


According to the same periodical, is to prepare for the 2016 presidential election that Ali Bongo has recently changed his security services. Apparently disliked by the agents, Leon Mistoul was sacked to make way for the brother in law of the current Minister of Interior, Guy Bertrand Mapangou, someone by the name of Julien Nzamba Paga. Knowing that the police is under the Ministry of the Interior, the brother in law of the Minister of the Interior should not be appointed to this position without creating the appearance of a conflict of interest. But we are in Gabon where such practices are perfectly normal.


About the famous Convention of Parties of the Republican Majority, La Lettre du Continent says that Ali Bongo would devote his month of June, not to travel, but to perk up his political team. They were wrong and underestimated the nomadic President of Gabon who already finds himself in Brazil, taking care of the interests dearest to him, entertainment and showbiz! But when the LDC thinks that Paul Mba Abessole and Seraphin Ndaot can cast a wide net for Ali Bongo, one might wonder how the LDC made that assessment; because the former leader of Morena-Bucherons is nowadays a zombie, a political bum, unable to muster more than 100 people ready to listen to him. Regarding Ndaot, we do not think he could make a particular contribution to Ali Bongo in Ogooué-Maritime. But is it really important when the regime controls all the voting apparatus and it could manipulate the numbers as it wishes?



Version française


La Lettre du Continent écrit dans sa dernière livraison qu’un fait insolite ait caractérisé la ville de Franceville ce weekend, notamment ses hôtels. Ceux-ci affichaient bizarrement tous complet, même s’ils restaient en réalité désespérément le vide ! La raison de cette aberration? Jean Ping y tenait un meeting et il ne fallait pas que les membres de sa délégation venus de Libreville ou les populations venues d’ailleurs voulant assister au meeting, trouvent où se loger ou se nourrir. Ce sont là les méthodes du régime.


Chers lecteurs, nous vous savons non étonnés de la tournure des évènements dans ces hôtels de Franceville car vous êtes habitués à ce genre de bêtises de la part du régime. Rappelons aussi que Jean Ping s’est vu refuser des autorités du Ministère de l’Intérieur, l’autorisation de tenir son meeting sur la place publique; se réduisant à le tenir dans une concession privée, le domicile de Monsieur Albert Yangari. Tout ceci rappelle les manouvres ayant émaillées la présidentielle de 2009, quand les adversaires d’Ali Bongo se voyaient systématiquement refuser l’accès aux différentes places publiques sur l’étendue du territoire, étant obligés de tenir leurs meetings dans des espaces domiciliaires privés. Situation que ni la Présidente par intérim du moment, Rose Rogombé, et encore moins la gardienne des lois régissant le Gabon, Dame Marie Madeleine Mborantsuo, ne condamnèrent ; tout allant bien dans le meilleur de leur monde. Les tracasseries dont font l’objet de manière routinière les individus déclarés de l’opposition, ne semblent pas préoccuper ceux qui nous disent sans arrêt que le Gabon soit un pays de liberté.


En marge de ce fait cocasse de l’empêchement aux membres de la délégation de Jean Ping d’être logés dans les hôtels de Franceville, le périodique français suppute aussi sur un autre registre, que les villégiatures d’Ali Bongo au mondial pourraient être gâchées par la société immobilière brésilienne Soldier Construçôs Incorporação e Empreendimento LTDA, certainement au sujet de placements immobiliers fait par Ali Bongo par le truchement de cette société quand nous savons qu’Accrombessi, l’agent immobilier d’Ali Bongo, est très actif sur le marché brésilien ; ou encore la construction des logements à Libreville dont cette société aurait pu être partenaire avant de se retirer. Nous continuerons nos investigations pour y voir plus clair.


Selon le même périodique, c’est pour préparer la présidentielle de 2016 qu’Ali Bongo a modifié dernièrement ses services de sécurité. Apparemment contesté par les agents, Léon Mistoul a été limogé pour faire place au beau-frère de l’actuel Ministre de L’intérieur, Guy-Bertrand Mapangou, un certain Julien Nzamba Paga. Sachant que la Police dépend hiérarchiquement du Ministère de l’Intérieur, le beau-frère du Ministre de l’Intérieur ne devrait pas être nommé à ce poste sans créer les apparences d’un conflit d’intérêt. Mais nous sommes au Gabon où de telles pratiques sont tout ce qu’il y a de normal.


A propos de la fameuse Convention des Partis de la Majorité Républicaine, La Lettre du Continent affirme qu’Ali Bongo devait consacrer son mois de Juin, non pas à voyager, mais à requinquer son état-major politique. C’était mal connaitre le nomade président du Gabon qui se trouverait déjà au Brésil, s’occupant de ce qui l’intéresse au plus haut point, l’entertainment, le show-biz! Mais quand la LDC pense que Paul Mba Abessole et Séraphin Ndaot peuvent ratisser large pour Ali Bongo, on peut se demander d’où la LDC tient cette évaluation ; car l’ancien leader du Morena-Bucherons n’est plus qu’un zombie, un clochard politique, incapable de rassembler plus de 100 personnes prêtes à l’écouter. Quant à Ndaot, nous ne pensons pas qu’il soit d’un apport particulier à Ali Bongo dans l’Ogooué-Maritime. Mais est-ce réellement important, quand on contrôle tout l’appareillage électoral et qu’on puisse manipuler les chiffres à souhait ?

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