THE "ASSISES SOCIALES" SHOULD REDUCE THE INEQUALITY, EASE ACCESS TO PUBLIC SERVICES AND INCREASE THE PURCHASING POWER OF THE GABON; OH YEAH? LES « ASSISES SOCIALES » DEVRAIENT RÉDUIRE LES INÉGALITÉS, FACILITER L’ACCÈS AUX SERVICES PUBLICS ET AUGMENTER LE POUVOIR D’ACHAT DES GABONAIS ; AH BON ?

Photo: COCOM


English Version


"The purpose of this meeting (les Assises Sociales) was to reduce inequalities, improve access to basic public services and improve the purchasing power of the Gabonese people." This pearl, is owed to Alain Claude Bilié Bi Nze, who during his press conference this week, wanted to explain to the disbelievers that we are, the miracles that would come out of Assises Sociales held recently in Libreville. Ali Bongo innovates; he managed to make all kinds of fora, the perfect mechanism for solving difficult problems in Gabon. In the rest of the world, problems are solved by working hard and implementing thoughtful and well-crafted plans; but in Gabon solutions come from fora.


This blog is aware of the fact that Alain Claude Bilié Bi Nze is only the voice of Ali Bongo. Indeed, it would be too easy and totally unnecessary to shoot the messenger that is Alain Claude Bilié Bi Nze because the political Spokesperson's job is a service function that is to say, or repeat, what is dictated by their masters. He is obliged to present the fuzzy and devoid of content, Ali Bongo objectives, as cardinal works that would lead the Gabonese people to a prosperity nirvana. What we need is to examine the merits of Ali Bongo announcement, which when they are deprived of their dressing up purchased at the price of gold from consultants looking for easy money from naive Africans, reveals that these announcements are so ridiculous that even the consultants who sell these to them, writhe with laughter all the way to the bank to cash their emoluments paid by Ali Bongo for this nonsense they cannot sell anywhere else but in Africa.


1. Fora solve nothing and have never solved anything . It is not their role


It has been decades that world leaders have been meeting in Davos to discuss the problems of the World ; and yet we have never seen the use of Davos by Switzerland to develop specific Swiss economic programs. The leader of the major countries are not crazy, they are the ones who put on these fora and they know what they are and what are their limits. The U.S. is the most powerful country in the world; they participate in all major meetings, UN, G8, G20 etc., but when Obama wanted to resolve the economic crisis in the U.S. in 2008, just after being elected, he did not call a forum; he appointed a cabinet which had among its members, prominent economists and asked them to implement a program that could stem the crisis and boost growth. At the height of the Greek crisis, the Eurozone did not organize a forum, but France and Germany agreed on the modalities needed to save Greece. European economists did not go to Davos to discuss Greece. Fora such as Davos or even Assises Sociales, are just discussion meeting , so that everyone goes home enriched by discussing problems of all kinds. But it is not a governance mechanisms . So dear readers, when Alain Claude Bilié Bi Nze said that the purpose of these meetings was to " reduce inequality ," one might wonder what kind of drug these “emergents” consume to think of such nonsense . No self-respecting economist would say an enormity of this kind. But we are in Gabon.


2. It is by governing that a country develops


Ali Bongo may not know it, but it is by taking action in the field of governance that a country develops. Not too long ago , we told you about the measures taken by Ignacio Lula Da Silva in Brazil, and those taken by Evo Morales in Bolivia, to release a large number of citizens of their respective countries , from poverty . These Heads of State who have had an economic impact on the population of their country, have not spent their time organizing fora ; they rolled up their sleeves and ruled by being very proximal to their people and took steps in line with the expectations of their people and the results followed. But Gabon since 2009, Ali Bongo makes announcement again and again, like a chicken with its head cut off ; but the more Ali Bongo organizes fora , the more Gabonese are poor. You have there, dear readers, the demonstration of the futility of these expensive fora which serve as advertising platform for Ali Bongo ; and nothing else.


Sorry Alain Claude Bilié Bi Nze, your master’s Assises Sociales will not reduce inequality, will not facilitate access to any basic public service and especially will not improve the purchasing power of any Gabonese. We guarantee that under your master, your parents of Ogooué Ivindo, like most in the other eight provinces, will continue to languish in poverty.



Version française


« L’objectif visé par cette rencontre (les Assises Sociales) était de réduire les inégalités, faciliter l’accès aux services publics de base et améliorer le pouvoir d’achat des gabonais. » Cette perle, nous la devons à Alain Claude Bilié Bi Nze, qui lors de sa conférence de presse de la semaine, a tenu à expliquer aux mécréants que nous sommes, les miracles qui émaneront des Assises Sociales récemment tenues à Libreville. Ali Bongo innove ; il a réussi à faire des fora en tous genres, le mécanisme parfait de résolution d’épineux problèmes au Gabon. Dans le reste du Monde, on résout les problèmes en travaillant dure et en mettant en œuvre des plans bien pensés et bien ficelés ; mais au Gabon les solutions proviennent des fora.


Ce blog est conscient qu’Alain Claude Bilié Bi Nze ne soit que le porte-voix d’Ali Bongo. En effet, il serait trop facile et totalement inutile de tirer sur le messager qu’est Alain Claude Bilié Bi Nze, car le porte-parolat politique est une fonction de service qui ne consiste qu’à dire, ou redire, ce qui est dicté par les maitres. Il est obligé de présenter les objectifs flous et dépourvus de contenu d’Ali Bongo, comme étant des œuvres cardinales qui mèneraient le peuple Gabonais au nirvana de la prospérité. Ce qu’il nous faut examiner est le bien fondé des annonces d’Ali Bongo qui, quand on leur ôte leur habillage acheté à prix d’or chez les consultants à la recherche d’argent facile chez de naïfs Africains, révèle que ces annonces soient si ridicules que mêmes les consultants qui les leur vendent se tordent de rire en se rendant à leur banque toucher les émoluments que leur paie Ali Bongo pour ces bêtises qu’ils n’arrivent à écouler nulle part ailleurs qu’en Afrique.


1. Les fora ne résolvent rien et n’ont jamais rien résolu. Ce n’est pas leur rôle


Il y a des décennies que les grands de ce monde se réunissent à Davos, pour discuter des problèmes du Monde ; et pourtant on n’a jamais vu la Suisse se servir de Davos pour élaborer des programmes économiques spécifiquement helvétiques. Les dirigeant des grands pays ne sont pas fous, ce sont eux qui mettent sur pieds ces fora et ils savent à quoi ils servent et quels sont leur limites. Les USA sont le plus puissant pays de la planète ; ils participent à toutes les grandes reunions, ONU, G8, G20 etc., mais quand Obama a voulu régler la crise économique aux USA en 2008, sitôt élu, il n’a pas convoqué un forum ; il a nommé un cabinet qui avait en son sein des économistes de renom et leur a demandé de mettre en œuvre un programme susceptible d’enrayer la crise, puis de stimuler la croissance. Au plus fort de la crise Grecque, la zone Euro n’a pas organisé un forum, mais la France et l’Allemagne se sont accordées sur les modalités à prendre pour sauver la Grèce. Les économistes européens ne sont pas allés à Davos pour discuter de la Grèce. Les fora comme ces Assises Sociales ou même Davos, ne sont tout au plus que des rencontre de discussion, pour que chacun rentre chez soi enrichi d’avoir discuté de problèmes en tous genres. Mais ce ne sont pas des mécanismes de gouvernance. Alors chers lecteurs, quand Alain Claude Bilié Bi Nze nous dit que l’objectif de ces assises était de « réduire les inégalités », on peut se demander quelle drogue consomment ces émergents pour penser des sottises pareilles. Aucun économiste qui se respecte ne dirait une énormité de ce genre. Mais nous sommes au Gabon.


2. C’est en gouvernant qu’on développe un pays


Ali Bongo ne le sait peut-être pas, mais c’est en prenant des mesures de gouvernance sur le terrain qu’un pays se développe. Il n’y pas longtemps de cela, nous vous parlions des mesures prises par Ignacio Lula Da Silva au Brésil, et de celles prises par Evo Morales en Bolivie, pour sortir un grand nombre de citoyens de leur pays respectif, de la pauvreté. Ces Chefs d’Etat qui ont eu un impact économique sur la population de leur pays, n’ont pas passé leur temps à organiser des fora ; ils se sont retroussés les manches et ont gouverné d’une manière très proximale de leur peuple et ont pris des mesures en phase avec les attentes de leur peuple et les résultats ont suivi. Mais au Gabon, depuis 2009, Ali Bongo coure d’annonce en annonce, comme un poulet à qui on a coupé la tête ; mais plus Ali Bongo organise des fora, plus les Gabonais sont pauvres. Vous avez là, chers lecteurs, la démonstration de l’inutilité de ces fora couteux qui ne servent que de plateforme publicitaire à Ali Bongo ; et à rien d’autre.


Désolé Monsieur Alain Claude Bilié Bi Nze, les Assises Sociales de votre maitre ne réduiront aucune inégalité, ne faciliteront l’accès à aucun service public de base et surtout, n’amélioreront le pouvoir d’achat d’aucun Gabonais. Nous vous garantissons que sous votre maitre, vos parents de l’Ogooué Ivindo, comme la plupart des Gabonais des huit autres provinces, continueront à croupir dans la pauvreté.

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