ON ONE SIDE THERE IS LIGHT, ON OF THE OTHER DARKNESS. LUCKILY SOME GABONESE CHOOSE TO ENLIGHTEN US! D’UN CÔTÉ IL Y A LA LUMIÈRE, DE L’AUTRE LES TÉNÈBRES. HEUREUSEMENT QUE CERTAINS GABONAIS CHOISISSENT DE NOUS ILLUMINER!

Paulette Oyane Ondo and her award
Paulette Oyane Ondo et son prix
(photo: POO)



English version


The recent abundance of events has prevented us to immediately make an echoe to the laurels that were recently presented to the Gabonese lawyer Paulette Oyane Ondo. The Gabonese lawyer has just received the first Africa Human Rights Defenders Awards. Five winners from all over Africa were honored at a ceremony on October 22, 2013 in Banjul, The Gambia. They were: Ms Yara Salam (for North Africa), Mr Livingstone Sewanyana (for East and the Horn of Africa), Mr. Imam Baba Leigh (for West Africa), Paulette Oyane-ondo (for Central Africa) and Ms. Lucia Da Silveira (for Southern Africa).


Obviously, the first feeling that this blog would like to express is that of addressing to Barrister Paulette Oyane Ondo our deepest congratulations and convey the admiration we have for her and the deep sense of pride given to us by her performance of jurisprudence which are of very high intellectual level. The second feeling we have is to know that despite the intellectual eclipse in which the ruling regime wants to maintain the Gabonese people, despite the darkness that the regime is so dogmatically requiring that all Gabonese live under, despite the omniscience of a system that rejects any challenge, any critical opposition, any scientific approach contrary to the authoritarian orthodoxy, despite the repression that uses the means of the state to discredit or convict authors of facts seeming to oppose the principles advocated by the dictatorship, despite the muzzling of who the regime deem to be troublemakers, great minds who are willing to fight against arbitrariness in Gabon, are noticed outside the country.


The award received by Paulette Oyane Ondo has been established by the Pan-African Network of Defenders of Human Rights (PAHRDN), with the aim to highlight the role of human rights defenders in the advancement of the rule of law in Africa. An action to laud knowing that in Africa in general and in Gabon in particular, human rights activists are facing attacks, repression, intimidation and retaliation by dictatorial regimes. In recent days, Paulette Oyane Ondo is the target of a barrage of attacks by the regime’s press and the little sycophants funded by the regime whose mission is to discredit her. The independent newspaper "Echos du Nord" also reported that during the award ceremony in Banjul, The Gambia, a Gabonese delegation present in town and invited to the ceremony did not show up. Dear readers, why would Gabonese citizens refuse to honor a distinguished fellow receiving a continental recognition? Because Gabon is a country so locked that any association with Paulette Oyane Ondo would make the members of the delegation, plagues in the eyes of the regime.


Although the practice of power by the Bongos for 45 years can be summarized by a strict control of the free flowing of thoughts, of speech and of expression in general, the remarkable work done by people like Paulette Oyane Ondo does not go unnoticed. Despite appearances, despite the drastic censorship to which the information is submitted, despite the intelligence services that track like mad anyone suspected of having sympathies for the opposition to the regime, Gabon does not exist in a vacuum; what is happening is known to the outside world and if the regime thinks that it can extinguish the brightest lights of the country, it is wrong because everyone knows what the regime is, its own Western allies and protectors know this, especially its Western allies.


It is not the caricature discourse of regime’s supporters wanting that the only instance of enunciation of the truth and the norm, are the stupidities of Ali Bongo, which will prevent the Gabonese stars from shining in the African and global sky. The systematic suppression of any outbreak of a thought other than that of the regime is doomed. People of free will are going to express themselves, whatever the price. Light will overcome darkness!



Version Français


L’abondance récente de l’actualité nous a empêché de faire immédiatement échos aux lauriers qui ont été dernièrement décernés à la juriste Gabonaise Paulette Oyane Ondo. L’avocate Gabonaise vient en effet de recevoir le premier Prix Africain des Défenseurs des Droits Humains. Cinq lauréats venant des quatre coins de l’Afrique ont été récompensés lors d'une cérémonie tenue le 22 octobre 2013 a Banjul, en Gambie: il s'agissait de: Mme Yara Salam (pour l’Afrique du Nord), M. Livingstone Sewanyana (pour l’Est et la Corne de l’Afrique), M. Imam Baba Leigh (pour l’Afrique de l’Ouest), Mme Paulette Oyane-ondo (pour l’Afrique Centrale) et Mme Lucia Da Silveira (pour l’Afrique Australe).


De toute évidence, le premier sentiment que ce blog voudrait exprimer est celui d’adresser à Maitre Paulette Oyane Ondo nos félicitations les plus profondes et lui formuler toute l’admiration que nous avons pour elle et le profond sentiment de fierté dont nous gratifient ses performances de jurisprudences et intellectuelles de très hauts niveau. Le second sentiment que nous éprouvons est celui de savoir qu’en dépit de l’éclipse intellectuelle dans laquelle le régime au pouvoir veut maintenir le peuple Gabonais, en dépit de l'obscurantisme que le régime tient de manière dogmatique à imposer à tous les gabonais, en dépit de l’omniscience d’un système qui rejette toute contestation, toute opposition critique, toute démarche scientifique contraire à l’orthodoxie autoritaire, en dépit de la répression qui consiste à user des moyens de l’Etat pour discréditer voire faire condamner les auteurs de faits qui s'opposent ou semblent s'opposer aux principes prônées par la dictature, en dépit du musellement des empêcheurs de tourner en rond, les grands esprits qui acceptent de se battre contre l’arbitraire au Gabon, sont remarqués à l’extérieur du pays.


Le prix décerné à Paulette Oyane Ondo vient d’être établi par le réseau Panafricain des Défenseurs des Droits de l’Homme (PAHRDN), dans l’objectif de mettre l’accent sur le rôle des défenseurs des droits humains dans l'avancement de l’état de droit en Afrique. Une entreprise à louer sachant qu’en Afrique en général et au Gabon en particulier, les défenseurs des droits de l’homme sont confrontés à des attaques, a la répression, aux intimidations et aux représailles des régimes dictatoriaux. Ces derniers jours, Paulette Oyane Ondo essuie les tirs nourris de la presse du régime et des petits esprits financés par le régime dont la mission est de la discréditer. Le journal indépendant « Echos du Nord » rapporte d’ailleurs que lors de la cérémonie de la remise du prix à Banjul en Gambie, une délégation Gabonaise présente sur les lieux et invitée à la cérémonie ne s’est pas présentée. Chers lecteurs, pourquoi des Gabonais refuseraient d’honorer une brillante compatriote recevant une reconnaissance continentale? Parce que le Gabon est un pays tellement verrouillé que toute association avec Paulette Oyane Ondo rendrait les membres de cette délégation, pestiférés aux yeux du régime.


Même si la déclinaison du pouvoir Bongo depuis 45 ans se résume en un contrôle strict du traitement et de la libre circulation de la pensée, de la parole et de l’expression en règle générale, le travail remarquable que font les gens comme Paulette Oyane Ondo ne passe pas inaperçu. Malgré les apparences, malgré la censure drastique à laquelle l’information est soumise, malgré les services de renseignement qui traquent de manière forcenée toute personne soupçonnée d’avoir des sympathies d’opposition au régime, le Gabon n’existe pas en vase clos ; ce qui s’y passe est connu et su à l’extérieure et si le régime s’imagine qu’il peut éteindre les lumières les plus brillantes du pays, il se trompe car tout le monde sait ce que vaut ce régime, mêmes ses alliés et protecteurs occidentaux ; surtout ses alliés occidentaux.


Ce n’est pas le discours caricatural des partisans du régime voulant que seules tiennent lieu d’instance d’énonciation de la vérité et de la norme, les crétineries d’Ali Bongo, qui empêchera les étoiles Gabonaises de briller au firmament africain et mondial. L’étouffement systématique de toute éclosion d’une pensée autre que celle du régime est voué à l’échec. Les esprits libres s’exprimeront toujours, quel qu’en soit le prix. La lumière viendra à bout des ténèbres!

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