FRANCK ALIKO, THE SCAPEGOAT OF THE GRAFTS OF CAN 2012. FRANCK ALIKO, LE BOUC ÉMISSAIRE DES DÉTOURNEMENTS DE LA CAN 2012

Franck Aliko (Photo Aliko)


English version

The Gabonese people know that the African Cup of Nations 2012 (CAN 2012) was a huge casino for Ali Bongo and his friends who did not hesitate to authorize a disbursement by the Gabonese treasury of a budget of 300 billion CFA francs for the organization of a half CAN. To this day, our friend Christian Karengall, whom they now want to put in the Mayor of Libreville’s office, who was the manager of the CAN 2012, has only been able to justify an expenditure of 100 billion CFA francs. Where have the remaining 200 billion gone? Instead of shedding light on the management of the 300 billion of CAN 2012 , instead of putting the limelight on the role played by the National Agency for Major Works ( ANGT , Bechtel ) domiciled in the Palace of the Presidency of the Republic, in this vast corruption case, the Bongo regime has thrown to the lions, a modest engineer working on behalf of the ANGT , who is being blamed, all alone, without the knowledge of anyone in the hierarchical structure of the ANGT, for these grafts. Who could believe such a scenario? Ali Bongo and his friends of the ANGT, want to portray the case of non-delivery of the ACN 2012 buses, as the work of a single employee who cheated the system. Can we really believe such a joke? The ANGT is a vague and sprawling black box, which manages hundreds of billions of CFA francs outside the control of any institution of the machinery of the Gabonese government, apart from the Presidency. Is it reasonable to think for one second that the manager of that agency and Ali Bongo’s Cabinet were unaware of the transactions undertaken by Franck Aliko ? Who do they want to protect in this case?

In the documents below, we remind you of the Aliko Case. These documents are in French.



Version Française

Les Gabonais savent que la CAN 2012 a été un énorme casino pour Ali Bongo et ses amis qui ne se sont pas gênés pour autoriser un déboursement par le Trésor gabonais d’un budget de 300 milliards de francs CFA pour l’organisation d’une demie CAN. Jusqu'à ce jour, l’ami Christian Karengall qu’on veut désormais placer à la Mairie de Libreville, qui fut le gestionnaire de cette CAN, ne parvient à justifier qu’une dépense d’à peine 100 milliards de francs CFA. Où sont donc passés les 200 milliards restant? Au lieu de faire toute la lumière sur la gestion de la cagnotte de 300 milliards de la CAN 2012, au lieu de mettre sous les feux des projecteurs le rôle joué par l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT, Bechtel) domiciliée au palais de la présidence de la République, dans cette vaste affaire de corruption, le régime Ali Bongo a jeté en pâture, un modeste ingénieur travaillant pour le compte de l’ANGT, à qui l’on impute, tout seul, des malversations à l’insu de toute la structure hiérarchique de l’ANGT. Qui pourrait croire en une telle salade ? Ali Bongo et ses amis de l’ANGT veulent nous présenter l’affaire de la non livraison des bus de la CAN comme l'œuvre d’un employé isolé qui a trompé le système. Peut-on vraiment croire en une telle blague ? L’ANGT est une boite aussi nébuleuse que tentaculaire, qui gère des centaines de milliards de francs CFA sans contrôle aucun de qui que soit dans l’appareil de l’Etat Gabonais, en dehors de la Présidence. Est-il raisonnable de penser une seule seconde que la Direction Générale de cette agence et le Cabinet d’Ali Bongo n'étaient au courant des transactions engagées par Franck Aliko? Qui veut-on protéger dans cette affaire?

Dans les documents ci-dessous, nous vous rappelons l’Affaire Aliko.



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