THE LETTER OF A FAMILY MEMBER OF A VICTIM OF RITUAL CRIME. LA LETTRE D’UNE PARENTE DE VICTIME DE CRIME RITUEL







English version

Her name is Arlette Meyie Me Ndong; she is a Gabonese citizen. She understands that as a citizen she has rights. She understands that as a citizen, she is a taxpayer and that the State does not pay taxes; it only collects taxes for what is supposed to be a single purpose: to serve the common interests of the people of the country. These common interests are:

The people must have food, shelter, electricity, water, education, security to keep the community safe, and a thriving economy within which all people can find ways of making a living.

Dear readers, the taxes collected by the Gabonese state are not there for Ali Bongo to travel the world and organize football matches. They are there to solve the people’s problems. It is because she understand her rights that Arlette Meyie Me Ndong wrote the following letter to Ali Bongo, asking for answers regarding the murder of her brother. As a citizen, as a taxpayer, she is owed security and justice and so did her late brother. It is the duty of the state which at the moment has Ali Bongo at its head to provide these answers. This is no longer about having his wife cosmetically against ritual crimes, this is now about providing specific answers to the victims.




Version Française


Son nom est Arlette Meyie Me Ndong, elle est citoyenne Gabonaise. Elle comprend qu’elle ait des droits. Elle comprend qu’en tant que citoyenne, elle est une contribuable; et que l'État ne paie pas d'impôts, il ne fait qu’en percevoir pour ce qui est censé être un seul but: servir les intérêts communs de la population du pays. Ces intérêts communs sont les suivants:

Les gens doivent avoir de la nourriture, du logement, de l'électricité, de l'eau, une bonne éducation, de la sécurité pour protéger la communauté et une économie prospère au sein de laquelle tous puissent trouver le moyen de gagner leur vie.

Chers lecteurs, les impôts perçus par l'Etat gabonais ne sont pas là pour permettre à Ali Bongo de parcourir le monde et d'organiser des matches de football. Ils sont prélevés pour résoudre les problèmes des Gabonais. C'est parce qu'elle comprenait ses droits qu’Arlette Meyie Me Ndong a écrit la lettre suivante à Ali Bongo, demandant des réponses concernant l'assassinat de son frère. En tant que citoyenne, en tant que contribuable, elle a droit à la sécurité et à la justice; et il en fut de même pour son défunt frère. Il est du devoir de l'Etat qui, en ce moment a Ali Bongo à sa tête, de lui fournir ces réponses. Il ne s’agit plus de demander à sa femme de faire des marches cosmétiques contre les crimes rituels, il s'agit maintenant de fournir des réponses précises aux victimes.

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