SHOOTING THE MESSENGER: GABON’S WAR AGAINST COURAGEOUS JOURNALISM! TIRER SUR LE MESSAGER: LA GUERRE DU GABON CONTRE LE JOURNALISME COURAGEUX!



Jonas Moulenda


Désiré Ename





English version

Désiré Ename and Jonas Moulenda are an endangered species in Gabon. No kidding, they are excellent journalists trying to do their job of informing the people, in an environment where the political regime prefers to shut out any real freedom of the press and imposes in its place, dictatorial controls on all coverage. In a country where ritual crimes have become endemic, Jonas Moulenda is one of the few journalists who put his life on the line to inform us of these sordid crimes. For that, he is regularly threatened by those who would like these issues swept under the rug. Similarly, Desiré ename is a biting political reporter who has been keeping the Bongo regime in check for years. Because of his too often criticisms of the corruption, injustice and outright fraud in Gabon, he has been arrested many time and recently, was forced to seek refuge into Cameroun to escape a new arrest by the security apparatus of the Bongo regime. Dear readers, the tribulations of these two courageous compatriots tell us that in a country like Gabon, the regime considers true journalists to be more dangerous than the blood drinkers who order ritual crimes. The regime is persecuting journalists while the blood drinkers are never bothered.

1. A strong and serene society cannot be built on impunity

The Ali Bongo regime likes to talk about “good governance”, “emergence” “rule of law” etc. But the irony is that in order to understand what makes governance good, emergence possible and the rule of law a reality, it is necessary to look accurately and without any censorship at what the current situation of the country is. It is this dose of reality that journalists such as Moulenda, Ename and others are trying to provide to the public and in persecuting them, the regime is really showing the whole world that it is not at all interested in changing from bad governance, poor democracy and criminal impunity; it is only interested in creating the appearance of a change without really changing anything at the fundamental level. But People like Moulenda and Ename are very important in a society, because they reveal what the conditions are on the ground and not necessarily what the regime wants people to think about these conditions. Therefore in reading the articles written by Moulenda, Ename and others, the public truly can understand the manner in which it is governed and this becomes a true barometer of the level and quality of democracy and that the quality of governance as well as rule of law, in the country. This is why the regime cannot tolerate press freedom in Gabon; it has too much to lose. But there are inescapable truths: Governance is about people’s rights, the rule of law and the manner in which they are administered. A well governed country needs politicians and administrators who respect these principles and who want to see them at work in people’s everyday lives. To achieve this objective, journalism needs to be practiced in an atmosphere of access to reliable information, where reporters can have the freedom to work safely. It is only when this happens that society as a whole can become stronger.

2. The Ali Bongo regime does not take people’s right seriously

This regime has proven time and again, that it did not care about the Gabonese people’s rights. This was seen when the regime bulldozed the homes of many Gabonese people, without any compensation; this was seen when Ali Bongo sent the security forces assault university students on the campus etc. The examples are numerous. This regime does not take freedom of the press seriously. If the government does not provide an environment in which journalists are protected, it is evident that the judicial system also would trample upon journalist rights, it is a certainty that the police would harass journalists and that in general, as is the case in Gabon, certain journalists would face constant threats and intimidation at the hand of the people in power. The Gabonese regime has no respect for decency and justice. How can such a regime continue to protect perverse individuals who violate human rights by persecuting the journalists who are trying to report on these individuals? This regime does clearly not care about the plight of the families who have lost members to ritual crimes, because the tormentors of these families are free and continue to enjoy impunity, while the regime is persecuting people like Jonas Moulenda who are trying to help shed light on this scourge. In a country where journalists are being chased by the security forces while murderers, rapists and torturers go unpunished, what future is possible?


Genuine progress is obtained through sustainable democracy based on respect for human rights, freedom and equality. None of that is being implemented in Gabon. On the contrary, censorship in way of vast restrictions on information and intimidation of journalists is the common practice enforced by the regime. The message is that the regime would like the culture of impunity to continue.

So goes Gabon


Version française

Désiré Ename et Jonas Moulenda sont une espèce en voie de disparition au Gabon. Sans blague, ils sont d'excellents journalistes qui essaient de faire leur travail d'informer les populations, dans un environnement où le régime politique préfère étouffer une réelle liberté de la presse et impose à sa place, des contrôles dictatoriaux sur toute la couverture journalistique. Dans un pays où les crimes rituels sont devenus endémiques, Jonas Moulenda est l'un des rares journalistes qui a mis sa vie en danger pour nous informer de ces tueries sordides. A cause de cela, il est régulièrement menacé par ceux qui aimeraient que ces questions soient balayées sous le tapis. De même, Désiré Ename est un journaliste mordant qui depuis plusieurs années est dans le collimateur du régime Bongo. A cause de ses fréquentes dénonciations de la corruption, de l'injustice et de la fraude pure et simple au Gabon, il a été arrêté à plusieurs reprises et récemment, contraint de trouver refuge au Cameroun pour échapper à une nouvelle arrestation par l'appareil de sécurité du régime Ali Bongo. Chers lecteurs, les tribulations de ces deux courageux compatriotes courageux nous disent que dans un pays comme le Gabon, le régime considère les vrais journalistes d’être plus dangereux que les buveurs de sang qui commanditent les crimes rituels. Le régime persécute les journalistes alors que les buveurs de sang ne sont jamais inquiétés.

1. Une société forte et sereine ne peut pas être construite sur l'impunité

Le régime Ali Bongo aime à parler de «bonne gouvernance», «d'émergence» de «l’état de droit», etc. Mais l'ironie est que, pour comprendre ce qui fait que la gouvernance soit bonne, que l'émergence soit possible et l’état de droit une réalité, il est nécessaire de regarder avec précision et sans aucune censure, quelle est la situation actuelle du pays. C'est cette dose de réalité que des journalistes comme Moulenda, Ename et d'autres essaient de fournir au public et en les persécutant, le régime est vraiment en train de montrer au monde entier qu'il n'est pas du tout intéressé à changer sa mauvaise gouvernance, sa mal-démocratie et l'impunité en vigueur ; il est seulement intéressé à la création de l'apparence d'un changement sans que rien de vraiment fondamental ne change. Mais des citoyens comme Moulenda et Ename sont très importantes dans une société, parce qu'ils révèlent ce que sont les conditions sont sur le terrain et pas nécessairement ce que le régime veut que les gens pensent de ces conditions. Par conséquent, dans la lecture des articles écrits par Moulenda, Ename et d'autres, le public peut vraiment comprendre la manière dont il est gouverné et cela devient un véritable baromètre du niveau et de la qualité de la démocratie ainsi que la qualité de la gouvernance et de l’état de droit, dans le pays. C'est pourquoi le régime ne peut pas tolérer la liberté de presse au Gabon, il a trop à perdre. Mais il y a des vérités incontournables: la gouvernance est une question de droits de l’homme, d’état de droit et de la manière dont les populations sont administrées. Un pays bien gouverné doit avoir des politiciens et des administrateurs qui respectent ces principes et qui veulent les voir appliqué dans la vie quotidienne des gens. Pour atteindre cet objectif, le journalisme doit être pratiqué dans une atmosphère d'accès à une information fiable et où les journalistes peuvent avoir la liberté de travailler en toute sécurité. Ce n'est que lorsque cela se produit que la société dans son ensemble peut devenir plus forte.

2. Le régime Ali Bongo ne prend pas les droits des populations au sérieux

Ce régime a prouvé à maintes reprises qu'il ne se souciait pas des droits du peuple gabonais. Cela a été perçu lorsque le régime a bulldozer les maisons de nombreux Gabonais, sans aucune compensation. Ceci a été observé lorsqu’Ali Bongo a envoyé les forces de sécurité à l’assaut des étudiants sur le campus universitaires, etc. Les exemples sont nombreux. Ce régime ne prend pas la liberté de la presse au sérieux. Si le gouvernement ne fournit pas un environnement dans lequel les journalistes sont protégés, il est évident que le système judiciaire piétinerait également les droits des journalistes ; c'est une certitude que la police harcèlerait les journalistes et que, en général, comme c'est le cas au Gabon, certains journalistes seraient confrontés à des menaces et intimidations constantes venant des gens au pouvoir. Le régime gabonais n'a aucun respect pour la décence et la justice. Comment un tel régime peut-il continuer à protéger des individus pervers qui violent les droits de l'homme, tout en persécutant les journalistes qui tentent de mettre en lumière les activités louches de ces personnes? Ce régime ne se soucie pas de la peine des familles qui ont perdu des membres victimes de crimes rituels, car les bourreaux de ces familles sont libres et continuent à jouir de l'impunité, tandis que le régime persécute des gens comme Jonas Moulenda qui essaient de faire la lumière sur ce fléau. Dans un pays où les journalistes sont pourchassés par les forces de sécurité alors que meurtriers, violeurs et tortionnaires restent impunis, quel avenir possible?

Le véritable progrès est obtenu grâce à la démocratie fiable, fondée sur le respect des droits de l'homme, la liberté et l'égalité. Rien de tout cela est mis en œuvre au Gabon. Au contraire, la censure en forme de restrictions de l'information et de vastes intimidations de journalistes, est la pratique courante appliquée par le régime. Le message simple est que le régime souhaite que la culture de l'impunité continue.

Ainsi va le Gabon

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