IF GABON IS SUPPOSED TO HAVE A FREE POLITICAL ENVIRONMENT, THEN WHY WAS BITAM UNDER MILITARY OCCUPATION? SI LE GABON A UN ENVIRONNEMENT POLITIQUE LIBRE, POURQUOI DONC BITAM A ETE MISE SOUS OCCUPATION MILITAIRE ?




(Photos Rougou)



English version

Gabon is a democracy, right? Gabon's authorities guarantee the people right to assembly and free speech, right? Well, not quite! This was proven recently when a coalition of members of the opposition and of the movement "Ça Suffit Comme Ça", tried to have a rally in the north-western town of Bitam in the Woleu-Ntem province. The jubilant crowds which were prepared to march peacefully to request the respect and implementation of democratic principles in Gabon were prevented to do so by armed military troops. This military deployment showed that apparently, in Gabon, the right of peaceful demonstration is not protected. When the regime says that it respects human tights, what is it talking about?

Gabon's combat troops were in force in the streets of Bitam, an area of the country that is not at war. What were they doing there? Were they there to protect the demonstrators? The population? The infrastructure? The only conceivable reason for this deployment appeared to be to prevent any crowds from demonstrating its disapproval of Ali Bongo. These troops were positioned to form a cordon, so neither the population nor the members of the opposition and of the movement “Ça Suffit Comme Ça" could enter into the space that was reserved for the rallies. It is evident that these forces were not intent in providing protection to the marchers; instead, they were in the streets to terrorize and hamper the free Gabonese people who wanted to demonstrate peacefully. These troops are following Ali Bongo's orders to prevent by any means necessary any burgeoning of solid democracy in Gabon. But the deployment of troops in Bitam raises a fundamental issue about the legitimacy of Ali Bongo, because if he is as popular as the official press says he is and that his regime is solid and confident, why then should he need to suppress militarily a march by the opposition and the civil society? Heads of states that are popular do not need such despicable repressive methods to curb the opposition. This blog is curious to know what do those who are going to participate in these legislative elections such as Mayila or Maganga-Moussavou, think of these soldiers in the streets of Bitam. This is certainly a strange "showcase of democracy". It can be said succinctly that the Bongo regime is wary of any grass-roots movement that could become an exponent of liberation as has happened elsewhere. This is why these soldiers were sent in the streets of Bitam, to subvert and eliminate any serious thought of democracy. The only permitted changes in Gabon are always cosmetic in nature and lead nowhere because they are designed to perpetuate the system.

While calling for "nonviolence” and “unity” in soporific speeches, Ali Bongo is sending the military forces to try to intimidate peaceful demonstrators and decimate popular organizations by fear. Not surprisingly, it is being estimated that for the upcoming legislative elections, about 80% of the population will stayed away from the polls, but there is no doubt that while this low turnout would take place before everybody’s eyes, the official media would declare just the opposite, meaning a heavy turnout that would legitimize the fraud. Instead of being a forces that protects the country, the Gabonese military is nothing more than an instrument serving to control the population and keep it in its place. But these attempts at intimidation will fail, because people from all walks of life in Gabon, want to see a democratic society established; despite the mythologizing of the Bongo presidencies, both of them, being done by their apologists. These pictures clearly indicate that the regime is getting nervous. The state sponsored media is again peddling hysterical stories about a coup and other craziness. All of this make it clear that the regime has decided that it was worth for them, to move against the democratic forces, regardless of what the impact these actions might have on the regimes reputation and international standing. It is worth reminding readers that all of the actions of the democracy activists and of the opposition were legal, even under the anti-democratic laws of Gabon. The regime had no justification to put the military in the streets and transform Bitam into a militarily occupied city.

So goes Gabon



Version française

Le Gabon est une démocratie, non? Les autorités du Gabon garantissent au peuple le droit d’association et la liberté d’opinion, non? Eh bien, pas tout à fait! Cela a été prouvé récemment, quand une coalition de membres de l'opposition et du mouvement "Ça suffit Comme Ça", a essayé d’organiser une manifestation dans la ville du nord-ouest de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem. La foule nombreuse qui était prête à se rassembler pacifiquement pour demander le respect et la mise en œuvre des principes démocratiques au Gabon, s’est vue empêcher de le faire par des troupes militaires armées. Ce déploiement militaire a montré qu’apparemment, au Gabon, le droit d’association et de manifestation pacifique n'est pas protégé. Lorsque le régime affirme qu'il respecte les droits de l’homme, de quoi parle-t-il?

Les troupes gabonaises de combat étaient positionnées en force dans les rues de Bitam, une région du pays qui n'est pas en guerre. Que faisaient-elles là? Étaient-ils là pour protéger les manifestants? La population? Les infrastructures? La seule raison concevable pour ce déploiement semble avoir été d'empêcher toute foule de manifester sa désapprobation d’Ali Bongo. Ces troupes étaient positionnées pour former un cordon qui fit que ni la population ni les membres de l'opposition et du mouvement «Ça suffit Comme Ça » ne pouvaient investir l'espace qui était réservé pour les manifestations. Il est évident que ces forces n'étaient pas là pour la protection des manifestants, mais plutôt pour terroriser et entraver les gabonais libres qui voulaient manifester pacifiquement. Ces troupes sont aux ordres d'Ali Bongo pour empêcher par tous les moyens nécessaires, l’essor d’une démocratie solide au Gabon. Mais le déploiement de troupes dans Bitam soulève une question fondamentale quant à la légitimité d'Ali Bongo, car s'il est aussi populaire que la presse officielle le dit et que son régime soit solide et confiant, alors pourquoi devrait-il avoir besoin de réprimer militairement une manifestation de l'opposition et la société civile? Les chefs d'états qui sont populaires n'ont pas besoin de ces ignobles méthodes répressives pour lutter contre leur opposition. Ce blog est curieux de savoir ce que ceux qui vont participer à ces élections législatives comme Mayila ou Maganga-Moussavou, pensent de ces soldats dans les rues de Bitam. C'est certainement une étrange «vitrine de démocratie». On peut dire succinctement que le régime Bongo craint tout mouvement populaire qui pourrait devenir un exposant de la libération comme cela s'est produit ailleurs. C'est pourquoi ces soldats ont été envoyés dans les rues de Bitam, afin de subvertir et d'éliminer toute pensée sérieuse de démocratie. Les seules changements autorisés au Gabon sont toujours de nature cosmétique et ne mènent nulle part parce qu'ils sont conçus pour perpétuer le système.

Tout en appelant à «la non-violence» et «l’unité» dans des discours soporifiques, Ali Bongo envoi des forces militaires pour tenter d'intimider des manifestants pacifiques et de freiner les organisations populaires par la peur. Sans surprise, il est estimé que pour les prochaines élections législatives, au bas mot, environ 80 % de la population resterait loin des urnes, mais il ne fait aucun doute que si ce faible taux de participation aurait lieu devant les yeux de tous, les médias officiels quand a elle ne manqueraient pas de déclarer le contraire, ce qui signifie une forte participation qui légitimerait la fraude. Au lieu d'être une des forces qui protège le pays, l'armée gabonaise n'est rien de plus qu'un instrument servant à contrôler la population et la maintenir à sa place. Mais ces tentatives d'intimidation vont échouer, car les gens de tous les horizons au Gabon, veulent voir une société démocratique s’établir; en dépit de la mythification des présidences Bongo, menée par leurs apologistes. Ces images montrent clairement que le régime devient nerveux. Les médias d’état en sont à nouveau à colporter des histoires hystériques de coup d’état et autres stupidités. Tout ceci indique que le régime a décidé que ça valait la peine pour lui, d'aller à l’encontre des forces démocratiques, malgré l'impact que ces actions pourraient avoir sur la réputation du régime et sa renommée internationale. Il est intéressant de rappeler aux lecteurs que les actions des activistes de la démocratie et de l'opposition étaient légales, mêmes soumises aux lois anti-démocratiques du Gabon. Le régime n’avait donc aucune justification pour mettre l'armée dans les rues et transformer Bitam en une ville sous occupation militaire.

Ainsi va le Gabon

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