FROM SALAH NGOUAH-BEAUD TO JOSE BESCOS, THE SAGA OF RIDICULOUS PLOTS CONTINUES IN GABON. DE SALAH NGOUAH-BEAUD A JOSE BESCOS, LA SAGA DES COMPLOTS RIDICULES CONTINUE AU GABON

Salah Ngouah-Beaud making the false accusations in 2009. Salah Ngouah-Beaud livrant ses fausses accusations en 2009.



The presumed mercenary of 2011, Jose Bescos. Le presumé mercenaire de 2011, Jose Bescos



English Version

From Pinochet to Mobutu, from Burma to Gabon, the history of dictatorship demonstrates that accusing dissidents of plotting a coup has always been a way for dictators to get rid of those opposing them. A ritual of sorts tends to mark all dictatorships; it is the constant accusation leveled against anybody who opposes the dictator as an enemy of the national security of the state. The worst tyrants would even arrest people they know to be innocent, accuse them of plotting a coup and then having them executed. This is done to maintain the population in a state of fear because a dictator needs a fearful population to remain in power. It is this mechanism of violence that regimes such as the Bongos in Gabon, use to build a republic of fear which they think is essential to keep them presidents for life.

Gabon is ruled by a family, a clan whose paramount goal is to stay in power. There is no hope of them ever stepping down voluntarily. They would do anything to stay in power and one method is to frighten the Gabonese public with stories of conspiracies and insurrections that are used to keep the population isolated not only from the outside world, but also from each other. The regime needs to divide the Gabonese people because a divided population cannot be organized against predatory leaders. To divide the Gabonese people, the regime has decided that the bogeyman would be the country of Equatorial-Guinea. In 2009, Francis Salah Ngouah-Beaud was shown continuously on the TV channel RTG1 saying that mercenary from Equatorial Guinea had infiltrated Gabon and were responsible for the killings in Port-Gentil. These accusations have been proven to be lies especially it was Ali Bongo military that killed people in Port-Gentil in 2009. Recently, as the momentum of the opposition to non-transparent legislative elections, the regime has again invented a story of a fake plot to attack Gabon. This time they are saying that André Mba-Obame, Bishop Basile Mvé-Engone, Louis Gaston Mayila, Pierre Claver Maganga-Moussavou, Zacharie Myboto, Paulette Oyane-Ondo and Marc Ona-Essangui are colluding with Equatorial-Guinea to destabilize Gabon. The evidence presented by the regime was a Spaniard by the name of Jose Bescos, who was presented as a mercenary working for the consortium of Gabonese opposition and Equatorial-Guinea. The information came from two publications owned by advisers to Ali Bongo. The plot presented is so ridiculous that one can only laugh. Of course, if Equatorial-Guinea has to be implicated, it is important to have a Spaniard as a patsy, may be the people would believe the story a little more because Equatorial-Guinea is a former Spanish colony.

But every Gabonese person knows that the real key to the Bongo regime survival has been to put since 1967, a series of basic safeguards for their dictatorships. First: they have consolidated an inner core bound to the regime by family, ethnic, and personal loyalties, in essence a mafia, with specific people in various positions protecting the regime because they know that it goes down, so do they. This is the role of people like Mborantsuo. Second: create a parallel military devoted to regime protection. This is the role of the republican guards. Third: maintain multiple layers of secret security and espionage services that spend much of their time keeping the Gabonese people in check.

Any attempt to institute a semblance of a democratic process, as is being done by the movement “Ça Suffit Comme Ça”, will be met with the utmost resistance by the regime. But the swarms of young Gabonese who are as mad as hell and are not going to take this anymore is only growing and the future may be more perilous than the regime thinks, because eventually the Gabonese political system will have to be opened and responsibilities would have to be assumed. No amount of false plots to scare the Gabonese public would prevent that fact. These news of alleged coup plots, where mercenaries from Equatorial Guinea or Spain are arrested are utter falsifications and a farce the regime uses to try to weaken the forces for change.



Version française

De Pinochet à Mobutu, de la Birmanie au Gabon, l'histoire des dictatures démontre qu’accuser des dissidents d'avoir fomenté un coup d'état a toujours été un moyen pour les dictateurs de se débarrasser de ceux qui s'opposent à eux. Un rituel à tendance à marquer toutes les dictatures, c'est l'accusation constante portée contre quiconque s'opposant au dictateur, comme étant une menace pour la sécurité de l'état. Les pires tyrans ont même souvent procéder à l'arrestation de personnes qu'ils savaient innocentes, les accusèrent d'avoir fomenté un coup d'état puis les exécutèrent. Ceci est fait pour maintenir la population dans un état de peur, car un dictateur a besoin d'une population recroquevillée dans la frayeur pour rester au pouvoir. C'est ce mécanisme d’anxiété que les régimes tels que les Bongos au Gabon, utilisent pour bâtir une république de la crainte, qu'ils pensent essentielle afin pour eux de garder de maintenir des présidences à vie.

Le Gabon est dirigé par une famille, un clan dont le primordial objectif est de rester au pouvoir. Il n'y a aucun espoir de les voir jamais se dessaisir volontairement du pouvoir. Ils feraient n'importe quoi pour rester au pouvoir et une des méthodes utilisées consiste à effrayer le public gabonais avec des histoires de complots et insurrections qui sont utilisés pour maintenir la population isolée, non seulement du monde extérieur, mais aussi les uns des autres. Le régime a besoin de diviser le peuple gabonais, car une population divisée ne peut pas être organisée contre des dirigeants prédateurs. Pour diviser le peuple gabonais, le régime a décidé que l’épouvantail serait la Guinée-Equatoriale. En 2009, Francis Salah Ngouah-Beaud passait en permanence et en boucle sur la chaîne de télévision RTG1, disant que des mercenaires de la Guinée-équatoriale avaient infiltré le Gabon et auraient été responsables des tueries à Port-Gentil. Il est maintenant établi que ces accusations n’ont été que des mensonges et que surtout c’était les militaires d’Ali Bongo qui avaient tué les gens à Port-Gentil en 2009. Récemment, vu l'élan de l'opposition contre la non-transparence des élections législatives à venir, le régime a de nouveau inventé une histoire de faux complot contre le Gabon. Cette fois, ils disent qu’André Mba-Obame, l'évêque Basile Mvé-Engone, Louis Gaston Mayila, Pierre Claver Maganga-Moussavou, Zacharie Myboto, Paulette Oyane-Ondo et Marc Ona-Essangui seraient de connivence avec la Guinée-Equatoriale pour déstabiliser le Gabon. La preuve présentée par le régime est un espagnol du nom de José Bescos, qui était présenté comme un mercenaire travaillant pour le consortium de l'opposition gabonaise et la Guinée-Equatoriale. Les informations sur cette « affaire » sont issues de deux publications appartenant à des conseillers d'Ali Bongo. L'intrigue présentée est tellement ridicule que l'on ne puisse qu’en rire. Bien sûr, si la Guinée-Equatoriale doit être impliquée, il est important d'avoir un Espagnol comme bouc émissaire, peut-être les gens croiraient l'histoire un peu plus parce que la Guinée-Equatoriale est une ancienne colonie espagnole.

Mais chaque gabonais sait que la véritable clé de la survie du régime Bongo a été de mettre en place depuis 1967, une série de garanties de base pour la solidification de leur dictature. Premièrement: ils ont consolidé un noyau interne lié par la famille, l’ethnie et les loyautés personnelles ; par essence une mafia, avec des personnes spécifiques à de différents postes en charge de protéger le régime, car ils savent que s'il tombe, ils tomberont avec. C'est le rôle des gens comme Mborantsuo. Deuxièmement: créer une armée parallèle consacrée à la protection du régime. C'est le rôle de la garde républicaine. Troisièmement: maintenir de multiples réseaux de services secrets et d'espionnage qui passent le clair de leur temps à épier le peuple gabonais.

Toute tentative d'instituer un semblant de processus démocratique, comme cela est fait en ce moment par le mouvement "ça suffit Comme Ça", rencontre la résistance la plus grande de la part du régime. Mais les vagues de jeunes gabonais qui sont furieux et en ont assez, ne font qu’augmenter et l'avenir peut être plus périlleux que le régime ne le pense ; parce que finalement le système politique gabonais finira bien par être ouvert et les responsabilités devront être assumées. Aucune quantité de faux complots pour effrayer le public gabonais n’empêcherait ce fait. Ces « révélations » de coup d'état présumé, où des mercenaires de la Guinée équatoriale où d’Espagne sont arrêtés, ne sont que des falsifications totale et une farce que le régime utilise pour essayer d'affaiblir les forces de changement.

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  1. Olá! sou do Brasil, estou seguindo seu blog, visite também o meu e, se gostar, querendo, siga-me.

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