THE GABONESE SKY CONTINUES TO DARKEN. LE CIEL GABONAIS CONTINU DE S'ASSOMBRIR










English version


The story of Gabonese aviation starts in the 1950 under French colonial rule. The summarized story says that Jean Claude Brouillet, a French adventurer and pilot, created the fist airline company in Gabon with the finances of the logging industry, "La Compagnie Aerienne Gabonaise". This story can be read in his book "L'Avion du Blanc". Newly independent, Gabon and its president would give that company all their transport contracts. Very quickly Brouillet becomes a multi-millionaire and in 1965, the Leon Mba government purchases "La Compagnie Aerienne Gabonaise" which becomes a state company, "Transgabon". At the time, Transgabon has CD3 and DC4 airplanes purchased from Air France. This Gabonese company would do very well and between 1965 and 1974, Transgabon would continue to grow and prosper. In 1974, Omar Bongo decides to Transform Transgabon into Air Gabon. During the Transgabon era, no airline crash happened in Gabon, as far as the record can show.

Air Gabon operated from 1974 until it went bankrupt in 2006 and closed its doors. In 1977, Gabon withdrew from the Air Afrique consortium and began to fly more and more internationally both in Africa and in Europe. Air Gabon purchased Fokkers and Boeing 737 and 747 airplanes. However, problems would start in 1979 in Moanda in the south of Gabon, with the first crash of commercial airliner in Gabon. That plane was a DC6 and 3 people died in that crash. At its commercial peak, Air Gabon had 26 domestic destinations, 10 African destinations and 4 European destinations (Paris, Marseille, Nice and Rome). In 1993, Air Gabon started going to South-Africa and to London in 1996. But under this image of expansion, the financial reality of the company was catastrophic. By the mid-80s the years of corruption, mismanagement of various people at the head of Air Gabon, were taking a toll on the company. If there is one thing that damaged Gabonese aviation, it is the corruption of the Bongo regime. Without any kind of transition, Omar Bongo started to appoint to Air Gabon's management, people who clearly lacked the preparedness for these types of functions. These appointments were laced with political patronage from civil aviation authorities to airline management. This situation quickly led to chaos and in some cases to classic touches of buffoonery, like when the Bongo family used the airline’s biggest aircraft for escapades, leaving passengers stranded in Libreville or Paris for days. By the year 2000, Air Gabon only had 4 aircrafts lefts in its fleet; two Fokker F28s, a Boeing 737 and a Boeing 747. During that time also, the maintenance of airplanes in Gabon became an increasing problem as these incidents indicate:

• December 1994: an Air Gabon ATR 72 veered off the runway at Oyem Airport in the north of Gabon. There were no fatalities.

• December 2003, an Air Gabon Boeing 737 overran the runway at Libreville International Airport. There were no fatalities.

After Air Gabon closed its doors, the Gabonese aviation became a jungle, with the appearance of aircrafts and pilots from the former eastern bloc. Because these airplanes were relatively cheap, anybody could buy them and put them in service in Africa with the help of corrupt aviation officials. These Antonov, Ilyushin, Tupolev and so on became widely used in Africa in general and in Gabon in particular, to transport cargo and passengers. But quickly, these old obsolete aircrafts distinguished themselves as the flying coffins of Africa, due to their poor safety records. The general situation of the airline business continued to deteriorate and in 2004, Gabon had a significant catastrophe with the Gabon Express crash. This crash was due to engine problems that forced the crew to end up in the sea, 100 m offshore in Libreville. There were 30 people on board and 19 of them lost their lives eventually due to the incompetence of the Gabonese authorities who were unable to rescue them. An investigation revealed that the aircraft did not have any insurance. But to this day the owners of that company have not been brought to justice. A country that allows old uninsured aircrafts to fly its citizens is nothing less than a criminal country. In June of this year, an Antonov 26 flying on behalf of DHL in Gabon, crashed in the sea in Libreville. All 4 people on board survived. This week, another crash occurred in Port-Gentil the second city in Gabon. Luckily there were no victims.

The trend is clearly that like many sector in Gabon, the aviation sector has been severely degraded. No one realy knows if the companies and their aircrafts are reliable. This is what happens in dictatorships, there is no accountability. If Gabon was a democracy, the people via their representatives in the parliament would ask for more oversight, transparency, enforcement of aviation regulations and more funds to be made available for infrastructure upgrades and better maintenance of aircrafts. Unfortunately, as it is, any criminal can operate an airline company in Gabon.

So goes Gabon



Version française


L'histoire de l'aviation gabonaise commence dans les années 1950 sous la coloniale française. L'histoire résumée dit que c'est Jean-Claude Brouillet, un aventurier français et pilote, qui créa la première compagnie aérienne au Gabon avec le financement des forestiers, «La Compagnie Aérienne Gabonaise». Cette histoire peut être lue dans son livre "L'Avion du Blanc». Nouvellement indépendant, le Gabon et son président donneront à cette société tous leurs contrats de transport. Très vite Brouillet devient multimillionnaire et, en 1965, le gouvernement Léon Mba achète la "Compagnie Aérienne Gabonaise» qui devient une société d'Etat, "Transgabon". À l'époque, Transgabon a des DC3 et DC4 achetés à Air France. Cette société gabonaise se portera très bien et entre 1965 et 1974, Transgabon continuera à croître et à prospérer. En 1974, Omar Bongo décide de transformer Transgabon en Air Gabon. Pendant l'ère Transgabon, aucun accident d'avion ne s'est produit au Gabon.

Air Gabon fut en exploitation de 1974 jusqu'à sa faillite et fermeture en 2006. En 1977, le Gabon s'est retiré du consortium Air Afrique et Air Gabon a commencé à voler de plus en plus au niveau international en Afrique et en Europe. Air Gabon acheta des Fokkers et un Boeing 737 et un 747. Toutefois, les problèmes commencèrent en 1979 à Moanda dans le sud du Gabon, avec le premier crash d'avion commercial au Gabon. Cet avion était un DC6 et 3 personnes sont mortes dans cet accident. À son apogée commerciale, Air Gabon avait 26 destinations domestiques, 10 destinations africaines et 4 destinations européennes (Paris, Marseille, Nice et Rome). En 1993, Air Gabon commença à aller en Afrique du Sud, puis à Londres en 1996. Mais sous cette image d'expansion, la réalité financière de l'entreprise était catastrophique. Au milieu des années 80, les années de corruption et la mauvaise gestion des différentes personnes à la tête d'Air Gabon, rongeaient la compagnie. S'il y a une chose qui a endommagé l'aviation gabonaise, c'est la corruption du régime Bongo. Sans aucune sorte de transition, Omar Bongo a commencé à nommer à la direction d'Air Gabon, des gens qui manquaient clairement de préparation pour ce type de fonctions. Ces nominations étaient ethniques et politiques aussi bien au niveau des autorités de l'aviation civile, qu'à la gestion des compagnies aériennes. Cette situation a rapidement conduit au chaos et dans certains cas à des touches classiques de bouffonnerie, comme lorsque la famille Bongo utilisait le plus gros avion de la compagnie aérienne pour des escapades, laissant les passagers bloqués à Libreville ou à Paris pendant des jours. En l'an 2000, Air Gabon n'avait que quatre appareils dans sa flotte, deux Fokker F28, un Boeing 737 et un Boeing 747. Pendant ce temps aussi, l'entretien d'avions au Gabon devint un problème croissant et ces accidents l'indiquent:

• Décembre 1994: un ATR 72 d'Air Gabon a dévié de la piste de l'aéroport d'Oyem dans le nord du Gabon. Il n'y a eu aucun décès.

• Décembre 2003, un Boeing 737 d'Air Gabon fait une sortie de piste à l'aéroport international de Libreville. Il n'y a eu aucun décès.

Après qu'Air Gabon eut fermé ses portes, l'aviation est devenue une jungle au gabon, avec l'apparition d'avions et de pilotes de l'ancien bloc de l'Est. Parce que ces avions étaient relativement bon marché, n'importe qui pouvait les acheter et les mettre en service en Afrique avec l'aide de fonctionnaires de l'aviation corrompus. Ces Tupolev Antonov, Ilyushin, se sont ainsi répandus en Afrique en général et au Gabon en particulier, pour le transport de fret et de passagers. Mais rapidement, ces vieux appareils désuets se sont distingués comme des cercueils volants, à cause de leurs dossiers de sécurité médiocres. La situation générale de l'industrie du transport aérien a continué à se détériorer et, en 2004, le Gabon connu une catastrophe importante avec le krach de Gabon Express. Cet accident était dû à des problèmes de moteur qui ont contraint l'équipage à se retrouver dans la mer, à 100 m de la plage de Libreville. Il y avait 30 personnes à bord et 19 d'entre elles ont perdu la vie à cause de l'incompétence des autorités gabonaises qui étaient incapables de les secourir. Une enquête a révélé que l'avion n'avait pas d'assurance. Mais à ce jour, les propriétaires de cette société n'ont pas été traduits en justice. Un pays qui permet à de vieux avions de voler sans assurance en transportant ses citoyens n'est rien moins qu'un pays criminel. En Juin de cette année, un Antonov 26 volant pour le compte de DHL au Gabon, s'est écrasé dans la mer à Libreville. Toutes les quatre personnes à bord ont survécu. Cette semaine, un autre accident survenu à Port-Gentil la deuxième ville du Gabon. Heureusement il n'y a pas eu de victimes.

La tendance est clairement qu'à l'instar de nombreux secteurs au Gabon, le secteur de l'aviation s'est gravement dégradé. Personne ne sait plus vraiment si les entreprises et leurs avions sont fiables. C'est ce qui se passe dans les dictatures, il n'y a pas de responsabilisation. Si le Gabon était une démocratie, le peuple par l'intermédiaire de ses représentants au parlement, demanderait plus de surveillance, de transparence, l'application des règles de l'aviation et d'avantage de fonds disponibles pour des mises à niveau des infrastructures et un meilleur entretien des avions. Malheureusement, au point où en sont les choses, tout criminel peut exploiter une compagnie aérienne au Gabon.

Ainsi va le Gabon

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