THE WEEKLY "JEUNE AFRIQUE" DOES NOT PRACTICE JOURNALISM, IT IS A JUKEBOX. LE MAGAZINE "JEUNE AFRIQUE" NE FAIT PAS DU JOURNALISME, C'EST UN JUKE-BOX.





ENGLISH VERSION


A jukebox is by definition, a large coin-operated stereo containing several albums and operated by a mechanism to select and play songs. Jukeboxes were traditionally found in bars where customers who wanted to hear songs would put coins in the slot and select the favorite tunes. Nowadays, a weekly magazine aimed at African affairs practices jukebox journalism, it is "Jeune Afrique". That magazine is no longer in the business of providing information, but only exists to provide advertisement for African dictators. It has been well documented by former "Jeune Afrique" journalists, that African dictators from Omar Bongo, to Houphouet-Boigny or Mobutu, Eyadema or Kadhafi, have all in various times, paid that magazine for extensive complementary articles disguised as news stories. Despite growing criticism of these “pay-for-play” practices by "Jeune Afrique", they have not stopped that practice. It is a well known fact that "jeune Afrique" has an implicit agreement with various dictators in that they would anticipate favorable coverage of their regime and country, in exchange for money. Under those circomstances, the consumer of news who may read "Jeune Afrique" would not be aware of the fact that a given dictator bought a story in "Jeune Afrique". Despite the lack of full disclosure and transparency by "Jeune Afrique", that magazine has lost all credibility and its value as an unbiased source of information for consumers is at an all time low.

In an article published on Jan 13, 2010, the French bi-weekly "La Lettre du Continent" printed a story saying that Laure Olga Gondjout, who is currently the general secretary of the Gabonese presidential palace, the sitting of power, signed a contract with "Jeune Afrique" for the amount of 300000 Euros. That contract was the first installment for a series of articles "Jeune Afrique" was supposed to write to try to present Ali Bongo in a more pleasant light. It is therefore not surprising to find that in its current edition, "Jeune Afrique" is publishing a very one-sided view of Ali Bongo and of events surrounding his presidency. This is the music coming out of the jukebox and Ali Bongo is the customer. As everybody knows, in commerce the customer is always right. The article is supposed to be an interview, but the "Jeune Afrique" journalist is acting as a “stenographer, because he is taking dictation from Ali Bongo and there are no hard hitting questions, as one would expect from real journalism. It is clear that "Jeune Afrique" only transcribed, or typed, that for which they were dictated by Ali Bongo. The objective of such "pay for play" articles is to principally trumpet the given dictator's claims and minimize and belittle anything to the contrary. This interview in "Jeune Afrique" is clearly not as rigorous as it should have been. You cannot even compare this interview with the one Ali Bongo received from Michele Martin from NPR in the USA that we posted on this blog. "Jeune Afrique" left Ali Bongo completely unchallenged. For example, when Ali Bongo says that his wealth comes from his work as a businessman, this is a grave insult to the intelligence of every Gabonese because this is a total falsehood and "Jeune Afrique" knows it full well. Yet, they did not challenge Ali Bongo, because they are very happy to be the mouthpiece for whoever is willing and able to pay them. This clearly shows without a doubt that the customer is always right.




VERSION FRANÇAISE



Un juke-box est, par définition, un appareil stéréo contenant plusieurs albums et actionné par un mécanisme de sélection des chansons. On trouve traditionnellement les Juke-box dans les bars où les clients qui veulent écouter des chansons y mettent des pièces de monnaie et sélectionnent leurs morceaux préférés. Aujourd'hui, un magazine hebdomadaire destiné aux actualités africaines pratiques le journalisme juke-box; c'est «Jeune Afrique». Ce magazine n'a plus pour mission de fournir des informations, mais existe désormais seulement comme plateforme publicitaire pour les dictateurs africains. Il a été bien documenté et prouvé par des anciens journalistes de «Jeune Afrique», que les dictateurs africains, de Omar Bongo à Houphouët-Boigny ou Mobutu, d'Eyadema à Kadhafi, ont tous à différents moments, payé ce magazine pour des articles publicitaires déguisés en reportages et interviews. Malgré les critiques de plus en plus acerbes contre ces pratiques par «Jeune Afrique», rien n'y fait. C'est un fait bien connu que «Jeune Afrique» a conclu un accord implicite avec divers dictateurs en ce sens qu'ils recevraient une couverture favorable de leur régime et de leur pays, en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. Dans ces circonstances, les consommateurs de l'information qui peuvent lire "Jeune Afrique" ne seraient pas conscients du fait qu'un dictateur donné aurait acheté le droit à un article dans ce magazine et prendraient pour argent comptant le contenu du magazine. Malgré l'absence de franchise complète et de transparence par «Jeune Afrique» au sujet de ces pratiques, ce magazine a perdu toute crédibilité et valeur comme source impartiale d'information pour les consommateurs est à son plus bas taux de respectabilité parmi le lectorat africain.

Dans un article publié le 13 Jan 2010, le bimensuel français "La Lettre du Continent" publiait un article disant que Laure Olga Gondjout, qui est actuellement le secrétaire général du palais présidentiel du Gabon, avait signé un contrat avec «Jeune Afrique» pour la somme de 300 000 euros. Ce contrat était la première tranche d'une série d'articles que «Jeune Afrique» était censé écrire en vue d'essayer de présenter Ali Bongo de manière plus agréable. Il n'est donc pas surprenant de constater que dans son édition actuelle, «Jeune Afrique» publie portrait très laudatif d'Ali Bongo et des événements entourant sa présidence. C'est cela la musique qui sort du juke-box et Ali Bongo est le client. Comme chacun le sait, dans le commerce le client a toujours raison. L'article est censé être une interview, mais le journaliste de "Jeune Afrique" agit plutôt comme sténographe, parce qu'il est sous la dictée d'Ali Bongo et il n'y a pas de questions qui vont vraiment à la recherche de l'information, comme on pouvait s'y attendre si on assistait a du vrai journalisme. Il est clair que «Jeune Afrique» ne fait que transcrire et dactylographier ce qui lui est dicté par Ali Bongo. L'objectif de ce genre d'article est de mettre le dictateur sur un piédestal et de minimiser tout ce qui va dans le sens opposé. Cette interview dans «Jeune Afrique» n'est clairement pas aussi rigoureuse qu'elle aurait dû être. Vous ne pouvez même pas comparer cette entrevue avec celle qu'Ali Bongo reçu de Michèle Martin de NPR aux Etats-Unis, que nous avions posté sur ce blog. "Jeune Afrique" ne contredit jamais Ali Bongo. Par exemple, quand Ali Bongo affirme que sa fortune provient de son travail comme homme d'affaires, c'est une grave insulte à l'intelligence de tous les Gabonais, car cela est un mensonge total et grossier et «Jeune Afrique» le sait fort bien. Pourtant, ils n'ont pas contredit Ali Bongo, parce qu'ils sont très heureux d'être les porte-voix de quiconque est désireux et capable de les payer. Cela montre clairement, sans aucun doute que le client a vraiment toujours raison.

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