LES EMPLETTES DE FILLON Á LIBREVILLE. LE PANIER DE LA MÉNAGÈRE DE L'UMP EST REMPLI; DONC MISSION ACCOMPLIE




Il n'ya qu'en Afrique où on voit des choses de ce genre; un premier ministre Français arrive et en moins de 24 heures, repart avec dans ses bagages des contrats pour une valeur de 71 millions d'euros, pour des travaux dont personne ne peut évaluer la pertinence ni la nécessité au Gabon en ce moment. Ces 71 millions d'euros représentent quand même environ 47 milliards de francs CFA. Une telle somme peut servir à beaucoup de choses, mais au Gabon des Bongo, rien ne se passe comme ailleurs. Fillon et Ali Bongo ont simplement bavarde et au finish nous devons casquer les 71 millions d'euros. Il y a une commission des finances au parlement mais personne ne leur a demandé de dire un mot et même si on le leur avait demandé, ils auraient tous répondu "oui" avec enthousiasme, sans même savoir où va cet argent. Au Gabon, les Bongo sont rois.

1. Le communiqué officiel reste très vague
Les termes utilisés pour justifier le transfert de 71 millions d'euros de la trésorerie gabonaise vers des entreprises écrans françaises, devraient nous interpeller. On nous parle la construction d'un réseau interconnecté d'électricité dans la province du Nord, le Woleu-Ntem et de l’attribution d'un périmètre de reboisement pour l'Okoumé. Le problème avec cette annonce, est le manque de spécificité. En effet, chers lecteurs, la seule chose de spécifique dans ce communiqué est le montant à verser aux français. Oui, on nous dit que le contribuable gabonais va payer 71 millions d'euros, mais on ne nous dit pas comment on est arrivé à ce chiffre. On nous dit que 48 millions d'euros seront affectes à un réseau de lignes haute tension qui va alimenter 110 villages dans le Woleu-Ntem. On veut bien y croire, mais donnez nous le rapport de projet qui a été approuvé par les deux parties, de manière à ce que nous prenions connaissance de la liste des villages concernés, du nombre de pylônes, de la longueurs des câbles, du type de câbles, du nombre de transformateurs à installer etc., etc., de façon qu'au finish nous additionnions le tout pour arriver a 48 millions et suivions l'évolution des travaux pour vraiment conclure que ceux-ci valent 48 millions d'euros. Mais non, au Gabon des Bongo, on nous dit que le contrat est adjugé, la somme va être payée avant que qui que ce soit n'ai pu évaluer le projet. Mais c'est quoi ça? Dans quel pays avez-vous vu ça? Dans la France de Fillon, les choses ne se passent pas comme ça; pourquoi quand il va en Afrique, il nous impose le gré à gré? L'autre projet, d'une valeur de 23 millions d'euros celui-là, est identique dans l'opacité des spécificités. On nous dit vaguement que cela concerne un soit disant opération de reboisement. OK, on veut bien que la France reboise notre forêt à nos frais, mais comment fait-on pour facturer un projet de reboisement à hauteur de 23 millions d'euros? Qu'est-ce qui justifie ce montant? Comment sont reparties les dépenses pour ce projet? Où sont les appels d'offre? Tout ceci chers lecteurs, nous semble très suspect.

2. Avertissement d'un financement occulte de la campagne de Sarkozy par les états-majors politiques de la françafrique
Il y a un fait clair, c'est que Sarkozy a besoin d'argent, de beaucoup d'argent pour financer sa campagne qui s'annonce difficile. Comme toujours, la françafrique doit payer son tribut. Mais depuis l'affaire ELF, il faut faire attention et brouiller les pistes pour faire parvenir les sous aux chefs d'états français. Mais une autre affaire en France peut nous servir de guide. En ce moment, on parle dans la presse du financement occulte de l'UMP, par le truchement d'un système de fausses factures libellées à partir de la société Monoprix. En fait le système fonctionnerait de la manière suivante, un ami de l'UMP envoie des factures à Monoprix pour des services et travaux jamais effectués; Monoprix paie rubis sur ongle, et l'argent atterri dans le bureau d'un politicien de l'UMP qui l'utilise pour financer sa campagne. C'était la méthode ELF à l'époque. Rien n'a changé. Dans le cas présent du Gabon, on peut penser que ces contrats ne sont qu'un écran de fumée qui permet au trésor gabonais, via la BGFI, de transférer des faramineuses sommes d'argent vers des sociétés amies de Sarkozy. Ces sociétés vont faire semblant de travailler au Gabon, mais en vérité ne seront qu'un cordon ombilical entre le trésor gabonais et les caisses noires de l'UMP. Pour cela, Ali Bongo recevra en contrepartie toute la protection du 6ieme BIMA. Ainsi va le Gabon.

Chers lecteurs, c'est ça l'émergence dont on vous parle.

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