LE DISCOURS D'ALI BONGO DEVANT L'ATLANTIC COUNCIL. UNE PRÉSENTATION FICTIVE DE CE QU'EST LE GABON




Hier lundi le 6 Juin 2011, Ali Bongo était devant l'Atlantic Council, un organisme de type "Think Tank" américain dirigé par l'ancien sénateur républicain Chuck Hagel. Ali Bongo a prononcé un discours dans lequel il a prétendu discuter de l'évolution de l'Afrique au 21e siècle, et parler des réformes grâce auxquelles il entent faire du Gabon un pays émergent (quoi d'autre?). Nous vous avons traduit le texte de ce discours de manière à vous démontrer l'image irréelle qu'Ali Bongo présente du Gabon à l'extérieur. Bonne lecture!

Ci-dessous, le discours en question traduit de l'anglais au français par "Le Gabon Enervant", avec en caractères gras les nombreuses "mystifications" d'Ali Bongo à propos de "sa" gouvernance et de "son" Gabon.


Distingués invités, Mesdames et Messieurs:

Permettez-moi de commencer en félicitant l'Atlantic Council pour 50 ans de contributions à la diplomatie américaine. Je tiens à remercier le sénateur Chuck Hagel, le Chaiman de l'Atlantic Council et Frederick Kempe, le président de l'Atlantic Council, de m'avoir invité aujourd'hui.
Permettez-moi aussi exprimer ma gratitude Au Michael S. Ansari Africa Center et son directeur, le Dr J. Peter Pham, pour avoir accueilli cet événement. Parmi les nombreux amis qui sont présents aujourd'hui, je voudrais citer le général William "Kip" Ward, qui a récemment pris sa retraite de commandant des forces américaines en Afrique, et qui œuvra énormément à l'établissement de partenariats de sécurité avec les pays africains comme le mien. C'est un réel plaisir de pouvoir partager quelques réflexions sur l'Afrique au 21e siècle, un sujet qui je crois, est particulièrement pertinent aujourd'hui.
La mission du Centre Ansari, "de construire de solides partenariats géopolitiques avec les pays africains et raffermir les affaires et la prospérité sur le continent" est en phase avec ma propre vision de l'avenir. Elle s'aligne aussi étroitement à la position énoncée par le président Barack Obama dans son discours historique devant le parlement ghanéen en 2009.
L'Afrique devient de plus en plus importante dans le monde d'aujourd'hui. Peut-être la situation la plus visible est celle de la Libye. A ce sujet, le Gabon a un rôle clé à jouer en tant que membre (et président) du Conseil de sécurité des Nations unies.
Les événements du début de cette année qui ont été appelés «Le printemps arabe», et en particulier le conflit en Libye, ont démontré clairement le défi de développement dont l'Afrique fait face dans son ensemble. Les échecs patents des gouvernements à fournir un véritable contrat social pour leur peuple sont à l'origine des événements auxquels nous avons assistés. Nos citoyens attendent de leurs dirigeants une gouvernance avec vision. Nous devons avoir la vision de comprendre que la démocratie aujourd'hui, c'est beaucoup plus que des élections, il s'agit de bâtir des institutions fortes et une société pluraliste. En Afrique, où notre culture démocratique est encore jeune, où nos institutions et nos constitutions sont généralement toujours les vestiges de la colonisation, la pleine réalisation de cet idéal démocratique peut être difficile. Ces difficultés, qui sont trop souvent préjugées de loin, doivent être reconnues et comprises. N'interprétez pas mal ce que je dis. Je ne vous demande pas de fermer les yeux sur des pratiques non-démocratiques. Nous savons tous où elles mènent. Plutôt, je vous demande, notre grand frère démocratique - Notre grand Frère -, d'être conscient de nos défis. Vous devriez encourager et de soutenir ceux d'entre nous qui ont véritablement le respect des principes démocratiques et de la loi.
Le respect pour les institutions nationales ne peut être séparé du respect des individus. Pendant que nous les chefs sommes censés gouverner avec vision, notre respect pour les institutions est la garantie ultime de stabilité et de démocraties solides. Les institutions fortes donnent aussi l'assurance aux citoyens, de leur sécurité, leurs libertés, leurs biens et l'avenir de leurs enfants et petits-enfants. Le président Obama a dit au Ghana que deux de ses principaux objectifs étaient de soutenir des gouvernements démocratiques forts et durables, et de soutenir un développement qui offre des opportunités pour les peuples. Je crois que ces opportunités pour l'Afrique au 21ème siècle sont plus importantes qu'elles ne l'ont jamais été dans le passé. La responsabilité de veiller à ce que nous maximisions notre potentiel échoie aux dirigeants africains et c'est une responsabilité que nous devons prendre très au sérieux. Permettez-moi de vous donner une idée de pourquoi je dis que les possibilités pour l'Afrique n'ont jamais été aussi grandes que maintenant. Je veux le faire sans avancer des chiffres de croissance du PIB, ce qui peut sembler inhabituel mais le printemps arabe a clairement démontré que le PIB en soit; était une donnée insuffisante pour le développement à long terme. Le premier exemple que je voudrais vous donner est celui des télécommunications. Pourquoi? Parce que la croissance explosive de ce secteur en Afrique au cours des 15 dernières années est une démonstration de l'interconnexion à laquelle j'ai fait référence. Les télécommunications sont sans doute le succès le plus connu sur le continent africain et dans le même temps, ce secteur a directement contribué à la révolution en Afrique du Nord.
Aujourd'hui, un paysan ou un berger peut utiliser son téléphone mobile pour s'informer à l' avance dans quels marchés et villes trouverait-il les meilleurs prix pour ses produits. Il peut exploiter ces informations pour négocier avec les acheteurs. De la même façon, les activistes peuvent communiquer et coordonner la dissidence, contourner la nécessité d'un contact physique et rendre la tache difficile pour le gouvernement qui souhaiterait étouffer l'opposition. Selon un récent rapport, le nombre d'utilisateurs de téléphones mobiles en Afrique est passé de 7,5 millions en 1999, à plus de 500 millions d'utilisateurs aujourd'hui. Le deuxième exemple que je voudrais donner est plus controversé, mais qui peut être le socle de notre développement en tant que nation, les ressources naturelles. Nous sommes un continent qui n'a toujours pas réussi gérer la valeur de nos ressources. Ces ressources sont plus en demande aujourd'hui et par plus de pays, qu'auparavant. Que je regarde vers l'est, l'ouest, le sud ou le nord, je vois une clameur et un intérêt croissant pour l'accès à nos ressources. C'est mon rôle d'assurer que nous profitions de cette position de relative force. Nous devons veiller à ce que les marchés que nous signons pour nos ressources maximisent notre capacité à changer notre approche au développement, pour le bénéfice de tous les Africains. Nous devons également veiller à ce que le commerce illicite, que ce soit des diamants, du bois ou du poisson pêchés illégalement, ou le trafic de drogue ou de l'ivoire, sont combattus avec détermination. Je pense qu'il ya une corrélation claire entre la croissance de ces activités illégales et l'instabilité politique. Il est aujourd'hui presqu'universellement accepté qu'une bonne réglementation et la libéralisation économique est nécessaire pour soutenir la croissance et veiller à ce que tout le monde en profite. Pour nous, accepter ces normes en Afrique a beaucoup moins à voir avec l'idéologie et beaucoup plus à voir avec notre désir d'imiter le succès de nombreuses économies d'Europe de l'Est, d'Asie, et d'Amérique latine. Pour ce faire, la bonne gouvernance est essentielle, et elle ne sera atteinte que si les dirigeants ont le courage de prendre les décisions difficiles qui sont nécessaires pour mettre en œuvre les changements dont l'Afrique a tant besoin.
Maintenant, si nous combinons la bonne gouvernance et la réglementation, la libéralisation économique et les aspirations positives - alors nous avons les conditions de base pour générer une croissance massive, comme cela a été réalisé en Asie dans les années 1960. Ces progrès vont propulser le développement de l'Afrique au 21e siècle. L'Afrique attire déjà les investisseurs de tous les coins du globe. L'an dernier, au Gabon, nous avons pu attirer plus de cinq milliards de dollars en nouveaux investissements d'entreprises étrangères - dans le secteur manufacturier et des infrastructures, au lieu des secteurs traditionnelles du pétrole et du gaz naturel. Comme le monde est de plus en plus tourné vers l'Afrique, vers nos ressources, et comme nous sommes plus que jamais engagés à construire nos économies, il est important que les pays africains prennent en main leur propre destin. Il s'agit du grand défi de l'Afrique moderne. Bien que les possibilités soient là, nous ne devrions pas nous faire d'illusions à propos des nombreuses difficultés. Pourtant, la situation n'a jamais été aussi prometteuse qu'aujourd'hui. Si les dirigeants africains sont sincères à propos de la création de partenariats, nous devons nous engager pleinement en tant que partenaires. La meilleure façon de le faire est d'avoir une vision claire et cohérente de la trajectoire socio-économique que nous voulons suivre et l'audace de mettre en œuvre les changements qui l'exigent.
Je voudrais mettre l'accent, un moment, sur le Gabon, pour partager avec vous la façon dont nous mettons en œuvre une vision du 21e siècle dans mon pays. Comme vous le savez probablement, le Gabon a été béni d'une abondance de ressources naturelles, y compris le pétrole, qui a été une vraie bénédiction pour nous, car il nous a permis de maintenir notre croissance économique. Mais je dois avouer que nous sommes devenus un peu complaisants à cause du pétrole: nous nous sommes appuyés sur cette ressource pour soutenir notre PIB, financer notre système social, et nous donner une place à la table des discussions internationales. Cette complaisance traverse toute notre société, tue lentement la volonté de travailler dur, d'innover et d'anticiper un avenir sans le pétrole. Quand j'ai décidé d'être candidat à la présidence, j'ai choisi de défier mes compatriotes gabonais de s'engager plus activement dans leur avenir; de défier mon pays pour démontrer au monde que des solutions durables à des problèmes difficiles sont possibles.

Ma participation au débat international autour de l'environnement, et notamment à Copenhague, a confirmé mon intuition que nous avions besoin de changer radicalement notre façon de penser- nous avons besoin de créer un nouveau modèle de développement, centré sur l'homme et l'environnement. J'ai défié mon peuple à aspirer au statut de pays émergents pour notre pays d'ici l'an 2020, ce concept se désigne en deux mots: le «Gabon Emergent". Il est construit sur notre plus grand atout: notre environnement. Quatre-vingt pour cent de notre territoire est encore couvert de forêts tropicales riches – La National Geographic a baptisé le Gabon, "le dernier Eden". Le Gabon est béni de la nature et nous devons agir de manière responsable en utilisant ces richesses de façon optimale pour le développement du peuple gabonais. Je suis convaincu que la préservation de la nature est la clé de la construction d'un modèle de développement durable, tout comme Teddy Roosevelt l'a dit en 1907: "La conservation des ressources naturelles est le problème fondamental. Si nous ne le résolvons pas, il ne servira à rien de résoudre tous les autres. "Les ressources pour lesquelles nous nous battrons dans l'avenir ne seront plus le pétrole qui alimente nos voitures, ou les diamants qui orne les doigts de millions, ou le coltan qui alimente nos téléphones mobiles. Les guerres de l'avenir seront menées a propos de produits de base comme l'eau, la nourriture, et la terre. Il y aura combat à cause des pressions exercées par une humanité croissante sur les ressources naturelles qui font vivre chacun d'entre nous. La paix, la sécurité et l'environnement sont interdépendants. Nous ne pouvons pas travailler pour une paix durable si nous ne confrontons pas aujourd'hui les causes dont nous savons qu'elles conduiront à des guerres futures. En 2009, l'Africa Progress Panel a prédit que les changements climatiques qui affectent actuellement l'Afrique vont conduire à des conflits armés dans 23 pays et à l'instabilité politique dans 13 autres. Protéger l'environnement n'est pas une question d'accord scientifique et économique. Il s'agit de paix et de veiller à ce que la paix soit possible. Nous voulons travailler pour un monde dans lequel ces sombres prédictions ne se réalisent pas.
Préserver notre environnement naturel est le moyen le plus sûr et le plus efficace de prévenir les conflits à l'avenir. C'est un moyen clair de minimiser la nécessité pour le type d'intervention militaire que nous voyons en Afrique du Nord.
Le "Gabon Industriel" doit en tenir compte. L'année dernière, nous avons interdit l'exportation de bois brut, car nous avons voulu contester la vision de l'Afrique, et du Gabon, en tant que continent pour matières premières à bon marché. Mais cette interdiction n'est pas une fin en soi - elle vise à inciter l'exploitation locale de nos bois. Avec cette interdiction, nous avons créé une zone économique spéciale, dédiée à l'industrie du bois, et très attractive pour les investisseurs étrangers. Nous voulons encourager la transformation des grumes au Gabon, les transformer en produits finis et semi-finis avant de les vendre à l'étranger. Ceci transforme un secteur important de l'économie de l'exploitation forestière simple à une industrie du bois à multiples facettes. Les emplois dans ce secteur ne seront plus limités aux bûcherons, mais vont maintenant inclure les travailleurs d'usine et employés qualifiés. Le Gabon industriel sera également basé sur l'exploitation de notre pétrole, notre gaz, ainsi que nos ressources minérales; le Gabon a la deuxième plus grande réserve de manganèse dans le monde et un important gisement de minerai de fer. Avec ces réserves, nous ne pouvons pas limiter notre ambition à l'exportation simple de matières premières. Nous construisons toutes les infrastructures comprenant des plans pour s'assurer que nous, en tant que pays, fournissons aux partenaires internationaux qui partagent notre vision, de l'électricité, des routes et les voies de communications nécessaires pour transformer localement nos ressources.
Ceci dit, la principale ressource d'un pays est son capital humain, les talents, les compétences et les énergies de son peuple. Le «Gabon des Services» - est ma stratégie à développer et à ajouter de la valeur dans la capacité en ressources humaines du Gabon. Quand on n'est pas nombreux, comme c'est notre cas, votre force dépend de la bonne planification et de l'ingéniosité. C'est pourquoi je place la formation et l'acquisition de nouvelles technologies au cœur de ma stratégie. Pour illustrer cela, nous construisons une station pour satellite reliée à un centre d'excellence pour recueillir et traiter des données forestières en Afrique. En outre, nous sommes sur le point de signer un accord de coopération avec l'Université de l'Oregon, un chef de file dans la recherche et l'enseignement des développements durables.
Par conséquent, notre vision n'est pas seulement l'émergence économique. Elle est plus une attitude mentale, une confiance en soi et un désir de chacun d'entre nous de construire un avenir meilleur, de faire partie du changement que nous mettons en œuvre au Gabon, à la fois dans les milieux politiques et la société civile. Les électeurs gabonais m'ont élu sur la base de mon engagement à trouver des solutions, sur ma promesse de prendre les bonnes décisions, aussi dures et difficiles qu'elles soient, pour construire un Gabon émergent. Le Gabon a le potentiel de piloter de réelles innovations et de redéfinir la façon dont les gouvernements et le secteur privé collaborent pour créer une croissance durable. Nous voulons créer un potentiel innovant à long terme pour notre peuple. Cela va les encourager à rivaliser, pas seulement les uns avec les autres, ou avec leurs voisins sur le continent africain, mais globalement. Je crois fermement que ces idées sont la fondation d'un modèle de développement pour le troisième millénaire - un modèle que le monde entier reconnaît comme nécessaire, mais éprouve des difficultés à concevoir et mettre en œuvre.
Mesdames et Messieurs, distingués invités, visiteurs et amis: J'espère qu'à cette occasion, j'ai été en mesure de contribuer au dialogue entamé il ya deux ans par le président Obama à propos des relations entre les USA et l'Afrique. Le Président affirmait que: «Nous devons partir du principe simple que l'avenir de l'Afrique appartient aux Africains." Le prochain chapitre de l'histoire de l'Afrique n'a pas encore été écrit. Nous ne savons pas précisément où l'histoire va nous mener. Nous savons que le 21e siècle apportera plus de l'interdépendance, et avec elle un plus grand sens de responsabilité pour nous-mêmes à regarder a la fois vers l'intérieur de l'Afrique, et vers l'extérieur et le reste du monde.
Cette responsabilité nécessite de parler franchement et pour nous de tenir nos promesses – et par «nous» je veux dire les dirigeants gouvernementaux, les entreprises et la société civile – tenir les promesses que nous faisons à notre peuple, nos électeurs, nos travailleurs. Cette occasion qui m'est donnée aujourd'hui par l'Atlantic Council est un exemple de l'Afrique regardant avec amitié vers l'extérieur, et je l'espère, également l'occasion pour vous d'écouter et apprendre quelque chose de nouveau sur l'Afrique et, en particulier, sur le Gabon. J'espère aussi que mes paroles aujourd'hui ont aidé à dissiper certains mythes et stéréotypes sur l'Afrique que l'on trouve trop souvent dans les médias et la culture populaire. L'Afrique du 21e siècle n'est pas l'Afrique des romans d'aventure de Joseph Conrad, ce n'est pas l'Afrique de la seconde moitié du 20e siècle qui a été le théâtre des rivalités de la guerre froide. Il s'agit d'un tout nouveau monde et un nouveau siècle que nous embrassons avec nos partenaires en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Les pays d'Afrique, le Gabon inclut, partagent avec les américains le désir de sécurité, de démocratie stable, de développement économique, d'amélioration de la santé publique, et de paix à travers le continent. L'Afrique ne sera pas en mesure de se développer sans la paix. La stabilité du continent et la bonne gouvernance devraient être considérées comme des ressources stratégiques. Nous devons poursuivre ces objectifs en tant que partenaires. Chacun de nous a des idées à apporter. Chacun de nous a des efforts à faire. Chacun de nous veut voir l'autre réussir. Chacun de nous a besoin que l'autre réussisse. Mais sommes-nous entendus? Pouvons-nous compter sur vous, l'Amérique, à nous traiter comme des partenaires égaux, dans le respect de nos idées et nos défis spécifiques? Pouvons-nous compter sur vous pour ne fusionner l'ensemble de nos 53 pays sous un nom générique qui génère trop souvent la pitié, le snobisme, et les préjugés? Pouvons-nous compter sur le fait que les Américains sachent que l'Afrique est un continent, pas un pays? J'espère sincèrement que nous le pouvons. Ayons le courage de le faire. J'ai été réconforté par les paroles du président Obama à Accra il y a deux ans qui disait «l'Amérique a la responsabilité de travailler avec vous en tant que partenaire." Ensemble, écrivons le prochain chapitre des relations entre l'Afrique et le reste du monde et du monde avec l'Afrique, le continent dont la science nous dit qu'il est le foyer d'origine de nous tous.
Je tiens encore à remercier mes hôtes - Président Kempe, Chairman Hagel, le Dr Pham, et tous vos collègues de l'Atlantic Council - pour avoir permit ce forum aujourd'hui. J'aurais voulu rester plus longtemps et vous parler à vous tous dans le public individuellement, mais, comme vous le savez, le Gabon sert ce mois-ci en tant que président du Conseil de sécurité des Nations Unies, et mes responsabilités à cet égard exigent mon retour à New York. J'espère que, très bientôt, je pourrais rendre l'hospitalité de l'Atlantic Council en organisant un forum un peu comme celui-ci au Gabon. Le cas échéant, je vous invite tous à venir nous rendre visite. En fait, rendez nous visite, même sans l'excuse d'un événement officiel. Le "Gabon vert" vous invite.

Merci pour votre temps et attention. Je vous remercie beaucoup.

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