LIN JOËL NDEMBET Á LA TÊTE DU JOURNAL L'UNION, UN GRAND BOND EN ARRIÈRE JOURNALISTIQUE. L'IDENTITÉ DE LA PRESUMMÉE VICTIME DE DSK EST REVÉLÉE





Par décret princier, comme toute nomination qui compte au Gabon, Lin Joël Ndembet, précédemment de Gabon Matin est devenu patron de l'Union. Il y remplace Albert Yangari qui avait au moins le mérite de laisser de temps en temps filtrer un peu de journalisme dans ce très officiel journal. Si les performances journalistiques de Gabon Matin sont une indication, chers lecteurs, L'Union s'apprêterait donc à retrouver ses lettres de noblesses dans le journalisme de type dithyrambique et unidirectionnel.

1. Yangari connaissait trop bien Ali Bongo pour se laisser impressionner par ses facéties
Il est vrai que depuis les élections truquées, on sentait une gêne du pouvoir envers Yangari comme patron de L'Union. Il faut dire que c'est bien ce dernier qui autorisa une enquête journalistique révélant les massacres de Port-Gentil d'être publiée dans ce journal. Crime de lèse majesté qui lui vaudra une interpellation musclée par les bérets rouges. Mais Yangari pouvait se permettre un certain nombre de choses car la famille Bongo, il la connait. De mémoire de Gabonais, il fut le premier fiance de Pascaline la grande sœur d'Ali, quand ce dernier faisait le voyou avec Jimmy Ondo, en bons enfants gâtés. Yangari fut ensuite conseiller, ministre et ainsi de suite dans les différents cabinets de Bongo père. Donc, quand Ali Bongo parle de ses conneries d'émergence, Yangari peut tranquillement ricaner, car il sait très bien qu'il a en face de lui un minable de connard qui aurait été un raté si son père ne lui avait pas laissé une nation en héritage. Le départ de Yangari de L'Union, et surtout l'arrivée de l'ami Lin Joël, annonce un retour bien ferme d'une ligne éditoriale qui tendrait à faire consommer aux lecteurs du Ali Bongo sans trop de modération. Nous savons déjà tous que Gabon Matin est particulièrement indigeste en ce sens, attendez vous à une dégradation en crescendo de L'Union.

2. La collusion entre ligne éditoriale et pouvoir est renforcée
Chers lecteurs, tout en disant vouloir "l'émergence" du Gabon, c'est-à-dire la "maturité" de sa population, le pouvoir pas ses décisions, continue d'agir très exactement comme s'il souhaitait l'inverse, c'est-à-dire que les gabonais n'atteignent pas l’autonomie de penser et de se responsabiliser, conditions qui les aideraient à mieux défendre leurs intérêts propres. Non les Bongo ne veulent pas de ce type d'émergence. Alors la confusion doit être entretenue et distillée au peuple par ceux-là mêmes qui se targuent d’être les « informateurs », les médias. Le machiavélisme du pouvoir en place consiste à faire mine de promouvoir l’idée d’autonomie et de progrès du peuple gabonais, tout en la sabotant dans les faits quotidiens. Le rôle de personnes comme Lin Joël Ndembet est de continuellement, par voie de presse, dissuader les gabonais de choisir une voie autre que celle des Bongo. Dans ce schéma, les médias officiels ne sont que de simples relais de la présidence. Lire L'Union, Gabon Matin ou regarder la RTG de manière quotidienne devient un exercice de consultation quotidienne de la propagande d'état. Alors nous avons au Gabon, un journalisme qui va à reculons. La preuve que le pouvoir dicte la ligne de conduite aux différentes rédactions s'illustre de manière comique quand on lit la même interprétation d'une situation donnée, dans L'Union, Gabon Matin, sur Gabon News et la RTG1. Si vous lisez ce que ces différentes rédactions écrivent ou proposent au sujet de la biométrie, vous remarquerez que les positions sont identiques à la virgule près. A lire ces journaux et médias électroniques, on arrive vite a la conclusion que le travail idéologique prend intervient préalablement au besoin d'informer. Le reproche que ce blog fait a tels journalistes est qu'au lieu d'informer les gabonais, ils se donnent l'insidieuse mission de vouloir façonner lentement mais sûrement les esprits de leurs concitoyens de manière à ce qu'ils acceptent sans trop se poser de questions, les diktats et desideratas du pouvoir.

Nous avons au Gabon des médias de plus en plus présents, mais malheureusement pour nous, beaucoup de journalistes de plus en plus dociles; ce qui donne à la clé une information de plus en plus médiocre. Avec Lin Joël Ndembet à L'Union, attendez-vous à un journalisme encore plus subjectif. Il est donc important et capital pour nous, de gagner par nos propres moyens, la bataille de l’information et de nous doter de véritables mécanismes d'information qui seront indépendants de ceux des Bongo. C’est une tâche exaltante et vitale pour notre avenir commun.




La guinéenne Nafissatou Diallo


C'est la presse qui nous révèle que la victime présumée de DSK est Nafi Diallo, originaire de Guinée-Conakry. Elle serait sous haute protection policière, dans un lieu tenu ultra-secret. Elle est mère de 32 ans, musulmane et décrite par son employeur comme une employée modèle.

Nous continuons à suivre l'affaire pour vous.

Comments

  1. Si à présent nos futurs gouvernants et grands notables n'ont même plus le droit de se taper des boniches d'hôtel, qui de plus est à l'étranger, mais où va-t-on ?

    Tant d'histoires pour une simple femme de chambre...

    Voilà ce qui arrive quand on interdit le droit de cuissage aux grands de ce monde : on en vient à inculper de grands serviteurs de l'état ! Triste siècle ! Saloperie de république !

    Il ne faut pas s'étonner de voir de telles bassesses républicaines quand on coupe la tête des rois...

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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