L'ÉMERGENCE S'ORIENTE Á TATONS, MAIS SES VÉLLEITÉS DESTRUCTRICES SONT CLAIRES

La maquette de l’université fantôme de Mouila


Tout le monde vous le dira, pas besoin d'être spécialiste pour savoir que l`éducation fait partie des préoccupations essentielles de tout gouvernement, au nord comme au sud. Cela se perçoit à travers les efforts consentis dans ce secteur par les autorités politiques dans les pays gouvernés par des gens responsables. Dans un pays qui veut produire une population performante, qui n'a pas peur de la promotion par le seul mérite, qui a le goût de l'effort et l'appétit de la connaissance, les pouvoirs publics construisent des écoles, et prennent des initiatives pour stimuler la population afin qu`elle envoie ses enfants à l`école pour le niveau de qualification le plus élevé possible, en fonction du potentiel de ces enfants. C'est ce qui a toujours été observé dans tous les pays qui ont avancé. Mais au Gabon, les autorités de "l'émergence" semblent décidées à réduire le gabonais á une caricature totalement inculte, qui n'a plus de désir d'élévation de l'esprit, qui n'a envie de rien connaître d'autre que le contenu de son frigo. Ali Bongo a décidé de mettre en difficulté les étudiants gabonais, et d'en laisser le plus grand nombre possible sur le bord du chemin de la réussite scolaire. Pourtant, les émergents savent très bien qu'a l`allure où vont les choses, il est impossible d`envisager un développement durable dans les pays qui n`auront pas pu mettre en valeur l`éducation.

1) Pour les émergents, il s'agit de faire avancer leur pouvoir en faisant reculer les Gabonais
On le voit déjà dans la gouvernance bongoïste. Les secteurs important doivent échoir soit directement à la famille, soit à des gens tellement imbriqués dans la famille que c'est tout comme. Autour de ce tout premier cercle de pouvoir familial, on s'est entouré de conseilles étrangers souvent d'Afrique de l'ouest et de quelques occidentaux. Les quelques gabonais non affiliés, qui sont là, c'est juste pour le décor. Pour perpétuer une telle structure, il faut maintenir la population gabonaise à un niveau d'instruction aussi bas que possible. Si la grande majorité de la population gabonaise n'est pas au niveau, quel que soit le secteur d'activité, il sera plus aisé de justifier l'importation des conseillers et spécialistes étrangers, avec lesquels de toute façon les Bongo sont plus à l’aise. Et ces étrangers en retour, mangeront dans la main des Bongo qui leurs auraient fait des ponts en or pour venir travailler au Gabon. C'est pour cela que les émergents veulent voir les étudiants gabonais bedasser, se perdre, couler, parce qu'une telle population sera contrariée, car peu instruite et accepterait "sa place" aux dernières marches de l'échelle sociale dans son propre pays. La mise en place des stratégies des "émergents" pour museler l`éducation des gabonais tend à faire reculer les gabonais, par rapport aux peuples d'autres pays ayant vite compris que l`éducation était la pierre angulaire de tout développement. C`est cette myopie intellectuelle qu`il faut combattre afin que les gabonais puissent toujours se tenir debout. Chers compatriotes, les "émergents" savent qu'avec une bonne éducation, les gabonais ne seront plus totalement dépendants des Bongo qui contrôlent les richesses du Gabon. Ils pourront aller chercher du travail là où il y en a, et le cas échéant, dans d`autres pays. Plus dangereux pour les "émergents", avec une certaine éducation, la population aura les moyens intellectuels de pousser un peu plus loin la réflexion et l`imagination pour mieux s`en sortir. C'est pourquoi il faut garder les gabonais au stade des besoins alimentaires. Chers compatriotes, ne vous y trompez pas; les "émergents" savent qu'un bon diplôme, d'une bonne institution, si petit soit-il, reste un gage qui garde sa valeur et qui peut faire vivre son titulaire, loin de son pays et de la dépendance aux kopeks des Bongo. Le pouvoir en place au Gabon, veut d'une population qui attend tout des nantis du pouvoir, et par conséquent comme c'est le cas aujourd'hui, continuerait de sombrer dans la pauvreté étant donné l`effritement des ressources publiques.

2) Singapour, la Malaisie, le Japon etc., sont devenus des puissances économiques grâce à l`éducation. Quel est le model que suit le Gabon en dévalorisant l'éducation?
Chers lecteurs, nous savons tous que l’histoire nous dit que ceux qui disposent de beaucoup de ressources naturelles mais manquent de capacités humaines, n`en profitent pas. L`exemple du Gabon dans ce domaine est plus que prolixe. En effet, c`est grâce à une bonne éducation que l`on peut comprendre ce qui se fait ailleurs afin de l`importer et l`adapter chez soi. On n`a jamais vu dans ce monde un pays qui a pu se développer sans investir dans l`éducation de L’ENSEMBLE de sa population. Mais que constate t-on au Gabon ?

a) La réduction de la démocratisation de l’accès à l’éducation. La direction des bourses et stages devient un organe de régulation empêchant un grand nombre de gabonais de jouir de leur droit à la bourse. On confine donc ces étudiants à des études de moindre qualités dans des établissements sans commune mesure avec ceux dont leurs capacités leurs auraient permis de fréquenter.

b) Un manque d’accent sur la qualité de l’offre d’éducation. En forçant les étudiants gabonais à aller dans des écoles n’ayant acquis aucune lettre de noblesse, les bourses et stages gabonaises démontrent leur je m’enfoutisme par rapport à la qualité de l’éducation reçue par ces étudiants.

c) Ne pas mettre l’école au service du développement. Le plan élaboré par la DGBS, qui est celui de la réduction du nombre d’étudiants gabonais recevant un encadrement éducatif de qualité, a pour objectif l’abrutissement du plus grand nombre pour aboutir à une population plus facile à contrôler par des slogans simplistes et des loyautés cadeautées.


L’intérêt de l’éducation n’est plus à démontrer dans la dynamique de développement et de progrès d’un pays. Il est clair que notre pays, le Gabon, regorge de talents, mais le pouvoir décide de tuer ces talents dans l’œuf. Sachant qu’un bon système éducatif développe les capacités analytiques des étudiants, on peut alors comprendre que des étudiants aux capacités analytiques étendues seraient à terme un gros problème pour une dictature qui compte demeurer héréditaire. Il faut pour le régime Bongo, limiter le champ concurrentiel pour le pouvoir. Pour ce faire, une drastique limitation de l’accès des populations gabonaises aux bonnes écoles serait nécessaire. Associée à celle ci, la pérennisation de l’accès aux écoles prestigieuses par les membres de la nomenklatura héréditaire et leurs obligés, finira de boucler la boucle. C’est ainsi que la dynastie Bongo compte paralyser les gabonais dans une logique de survie bien délimitée, pendant que les grands seigneurs s’assureront le rayonnement pour des centenaires.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !