CINGLANTES CRITIQUES DE LA BAD. LES "EMERGENTS" N'AIMENT PAS LA TRANSPARENCE

Le gouverneur de la BAD

Décidément, l'argent n'aime toujours pas le bruit, dans le régime des Bongo du Gabon. La Banque africaine de développement (BAD) vient de prêter au gouvernement Gabonais l'équivalent 275 millions de francs CFA pour financer un éventail de projets. Mais après vérifications, son représentant au Gabon, Boubacar Sidibé Traoré, a sonné l'alarme á propos de dangereuses pratiques qui entraveraient la gestion de cet argent. Les mots choisis par ce banquier n'ont pas été très tendre pour les émergents en ce sens que le banquier s'est adressé á eux en disant par exemple:

«L’objectif principal visé de cette revue de nos opérations est de faire ressortir SAND FARD NI DEGUISEMENT, mais de manière claire et constructive tous les problèmes de fond rencontrés ou qui continuent d’entraver la bonne exécution des sept projets de la BAD au Gabon dont le montant avoisine 275 milliards de francs CFA. Cette revue du portefeuille permettra aussi de mettre un accent particulier sur les projets à problèmes et à risques, ainsi que sur la coordination avec les autres partenaires techniques présents au Gabon».

Pourtant, l'émergence nous avait promis la transparence et la bonne gouvernance. Que pasa?

Pourquoi la BAD monte au créneau?

Apparemment, le suivi gestionnaire des émergents laisserait à désirer. Pour la BAD, la politique financière des émergents pose des sérieux problèmes de contrôle. Pour elle, la gestion financière du Gabon est très préoccupante. La BAD dénonce un risque sérieux de transfert de fonds à des fins non destinées aux projets pour lesquels les prêts avaient été alloués. L'opacité de la gestion des fonds par le gouvernement gabonais n'augure rien de bon. Le Gabon présente des dossiers de prêts d’appui à des projets allant vers les transports, l’agriculture et le développement rural etc.
Mais une fois l'argent encaissé, la Bad remarque un manque de transparence dans les opérations et une approche dite cavalière dans les paiements aux entreprises. La BAD rappelle donc aux émergents que le développement de saurait être compatible avec le gaspillage des fonds empruntés. Pour la BAD, le cadre juridique gabonais est incohérent et les procédures budgétaires utilisées au Gabon sont dépassées; Le gouvernement gabonais a aussi des processus de dépenses contraignants qui occasionnent de longs retards de paiement aux entreprises. La Bad a appelé le gouvernement à plus de rigueur dans la tenue des finances publiques, pour garantir ses chances d’atteindre les points d’achèvement des initiatives de développement pour lesquelles le Gabon s'endette.
La BAD demande donc au Gabon d'assainir sa gestion des finances publiques de façon à ce que la confiance s'installe. Les émergents vont-ils le faire?

Comments

  1. nous sommes sur une mine d'explosif, mais quand la catastrophe arrivera vous, les allumeurs vous serrez loin dans vos secondes résidences et nous sur la route de l'exil, bravo et merci pour vos commentaires qui plutôt que d'apaiser la haine la fait naître, la déculpe

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