QUI NE CONNAIT PAS L’HISTOIRE SE COMDAMNE Á LA REVIVRE. IL NE FAUT PAS OUBLIER LES OUBLIÉS.



Au Gabon, un devoir de mémoire est absolument indispensable, car l’imposture est en train d’imposer aux gabonais une lecture historique de l’évènementiel national qui souvent n’a rien à voir avec la réalité des faits vécus. Il va donc falloir que ceux qui ignorent l’histoire du pays, ou ceux à qui on veut cacher cette histoire, l’apprennent quelque part. Ce blog fera sa part, et s’efforcera de toujours rétablir la vérité, en dépit des délires négationnistes des bongoïstes. Un regard dans le rétroviseur du Gabon nous permet de voir qu’il y a eu de nombreux martyrs dans ce pays. Martyrs dont on ne retrouve souvent aucune trace dans notre histoire officielle. Que savent les jeunes Gabonais d’Avaro? Des conditions de sa disparition ? Que savent-ils de Germain Mba et du calvaire que vécût son épouse face aux gens comme Assélé ? Qui pense encore aujourd’hui a Mandza ? Il faut absolument retracer notre chemin et mettre ces pionniers de la liberté au Gabon, au centre de notre évaluation du chemin parcouru et restant à parcourir.



1. La barbouzerie d’état
Quand Bongo arrive au pouvoir en 1967, le Gabon est vite transforme en un etat barbouze par excellence au cœur de l’Afrique. Les coups foireux de la France en Afrique ont un pied au Gabon et l’autre en Côte d’Ivoire (pour paraphraser Guy Nzouba-Ndama, l’ambidextre de l’ethnisme au Gabon). C’est en 1968, que Jacques Foccart envoie Robert Denard (alias Bob), au Gabon pour travailler avec Bongo au soutient du Biafra et son colonel rebelle Ojukwu, contre le pouvoir central Nigérian. Ali Bongo, l’actuel président du Gabon, nous est tombé dessus par le truchement de cette aventure biafraise. C’est le couple Bongo/Denard qui en 1977, tenta le coup d’état du Benin contre le président Mathieu Kérékou. L’opération dite « Omega » est complètement ratée par Denard, Kérékou s’en prend à Bongo qui en représailles, expulse du Gabon des milliers de Béninois. Toute les sources s’accordent a dire que c’est l’équipe de Bob Denard qui assassinat en 1971, Germain Mba ; et Ndouna Depenaud en 1977. En 1978, le Gabon perdu Joseph Ambouroue Avaro, dans un accident d’avions troubles jamais élucidé jusqu'à nos jours. Vu ses activités politiques, beaucoup, soupçonnent un sabotage. En 1979, les barbouzes de Bongo élimineront en France, Pierre Fanguinoveny, dans un accident de voiture maquillé, dont il est largement écho dans « Affaires Africaines » de Pierre Péan. Dans les années 80 on aura l’empoisonnement de Doukakas Nziengui, l’exécution du Capitaine Mandza en 1985 et l’assassinat de Joseph Rendjambe en 1990 (photos ci-dessous). La liste est longue et nous n’avons pas cité tout le monde mais vous vous faites une idée de toutes ces vies qui nous ont été arrachées par la nébuleuse bongoïste.




2. Le père tuait sauvagement, le fils le fait en finesse
Le père était un nabot complexé qui éprouvait le désir de démontrer sa puissance de manière ostentatoire. C’est pourquoi il affectionnait les exécutions sommaires comme pour Mandza, Ndouna-Depenaud ou Germain Mba. Le fils lui opère différemment. A la conférence nationale de 1990, lorsque Redjambe lui a dit de se taire et de laisser les gabonais régler leurs problèmes entre eux, Ali Bongo dans une profonde colère lui répondit : « tu vas voir ! ». Quelques semaines plus tard, Redjambe fut retrouvé sans vie à l’Hôtel Dowe du port Mole. L’enquête, ou le semblant d’enquête, révéla de vrais faux papiers d’identité d’une dame qui séjourna à cet hôtel sous le nom de Brigitte Canon. Mais nous savons aujourd’hui que cette personne n’existe pas. Alors qui est la femme dont on s’est servi pour attirer le pauvre Redjambe au Dowe pour le tuer ? Si le père avait travaillé avec les méthodes brutales de Bob Denard, le fils lui préfère la souplesse meurtrière d’un Bruno Baril. Dans le cas Redjambe, le policier qui avait établi les faux papiers sous l’identité de Brigitte Canon, Jean Paul Kombila, fut assassiné quelques jours après Redjambe. Qui plus est, dans un article publie en 2007, le Journal « Le Nganga » révélait qu’un rapport d’analyse d’échantillons prélevés sur Redjambe et analysés dans un laboratoire français à la demande de la famille, démontrait qu’on lui avait injecté une dose létale de phénobarbital. Le nom de celui qui injecta est même connu, un certain Dr Keita. Mais l’impunité est toujours là omniprésente.

Dans une interview publiée dans « Echos du Nord » du mardi 10 février 2009, l’activiste Gregory Ngbwa-Mintsa nous révèle la pépite suivante tirée d’un entretien qu’il eut avec Ali Bongo : « Le jour où il (Ali Bongo) a invité Marc (Ona-Essangui) et moi à discuter dans son bureau, le ministre de la Défense, Ali Bongo, après avoir eu l’outrecuidance de me faire la morale pendant une heure, m’a dit qu’un Blanc, une barbouze est venu spontanément lui proposer de “régler le compte de Grégory (Ngbwa-Mintsa) proprement, sans laisser de trace“. Ce témoignage seul devrait convaincre les derniers réfractaires de l’ignominie du personnage. Voici le degré de moralité de celui qui nous sert de président, de celui qui doit nous conduire à « l’émergence ». Tous les bongoïstes, ces quémandeurs, flagorneurs, et courtisans devraient avoir honte.

Comments

  1. Pourquoi ne trouve-t-on aucune trace, ni le récit du déroulement du coup d'état du Capitaine MANDZA NGOKOUTA Alexandre? Le coup d'état de 1964 est pourtant antérieur à celui de 1985. Mais on en parle nul part et aucune photo du Capitaine n'existe nul part. Pour la mémoire du Gabon, pourrait-on avoir ne serait ce que la photo du Capitaine MANDZA ou cela reste Tabou???

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